Amazon, qui négocie en ce moment les conditions du kiosque numérique ePresse pour le Kindle Fire, rencontrerait quelques soucis avec les éditeurs de la presse française.
Amazon, qui négocie en ce moment les conditions du kiosque numérique ePresse pour le Kindle Fire, rencontrerait quelques soucis avec les éditeurs de la presse française.
Le Kindle Fire HD sortira en France le 25 octobre mais le groupe Amazon est déjà en négociation avec les éditeurs pour discuter des tarifs de diffusion des titres de la presse française sur sa nouvelle tablette. Ces négociations se déroulent actuellement avec le groupement d’intérêt économique (GIE), qui regroupe de nombreux quotidiens comme Libération, Le Figaro, Le Parisien ou encore des hebdomadaires comme Le Point ou L’Express.
Comme avec Apple avec son App Store ou encore Google avec Google Play, Amazon souhaiterait prélever une commission de l’ordre de 30% sur les ventes de chaque titre. Mais ce qui dérange le plus le GIE, c’est que le géant mondial de la vente en ligne exige que les tarifs pratiqués sur son kiosque soient les mêmes que ceux des applications vendus par chaque titre de presse.
Amazon pire que Apple ?
« Nos discussions sont compliquées avec Amazon. Si cela continue, il est fort possible que nous soyons obligés de dire que notre kiosque n’est pas compatible avec le Kindle Fire. Ils sont pires qu’Apple » a ainsi déclaré Philippe Jannet, directeur général du GIE d’ePresse.
Actuellement, le groupement dispose déjà de sa propre offre sur la Kindle classique a des tarifs très avantageux mais les conditions du contrat sont actuellement renégociés avec l’arrivée de la Kindle Fire HD.
« Je ne suis pas au courant de ce sujet. En revanche, je peux vous dire que nous, nous ne proposerons pas notre propre kiosque (contrairement à Apple et son Newsstand NDLR) » , a rétorqué Romain Voog, le directeur d’Amazon France.
Voici la vidé de présentation de la prochaine tablette Amazon :
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