Des documents de police déclassifiés ont été transmis la semaine dernière à la justice.
Ces documents montreraient que Mohamed Merah était clairement une « cible privilégiée » pour les services de renseignement français.
Ces derniers le suivaient depuis 2009. Dès lors, Merah n’apparait plus comme isolé et méconnu des services français. C’était ce qu’expliquait pourtant Bernard Squarcini, l’ancien patron de la Direction centrale du renseignement (DCRI), après les tueries de Montauban et Toulouse.
Le rapport met l’accent sur la proximité de Mohamed Merah à avec son frère Abdelkader, islamiste radical, ainsi qu’avec des islamistes radicaux condamnés en 2009.
En novembre 2010, une note des renseignements détaillait le fait que Merah prenait des cours de religion et de langue arabe. Toujours en 2010, les voyages de Merah en Afghanistan étaient connus de la DCRI, qui avait rédigé un compte rendu précis de son arrestation à Kandahar.
Ce voyage « doit nous interpeller », écrivaient alors les services de renseignement, au sujet de Merah, « un individu au lourd passé délinquant en phase de radicalisation ».
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Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.