La commission Européenne qui est chargée de réglementer la concurrence en Europe exprime ses craintes vis à vis du groupe pharmaceutique Servier.
Elle soupçonne le laboratoire de s’être entendu avec certains fabricants de médicaments génériques afin de retarder l’entrée sur le marché d’un traitement cardio-vasculaire appelé le Périndopril.
Cette entente aurait pour but de limiter la diffusion du traitement générique qui, étant moins cher, représente un manque à gagner important pour les laboratoires Servier dès lors qu’il est distribué.
Jouant de leur position dominante sur le marché pharmaceutiques, le groupe Servier aurait simplement prié les fabricants de génériques de retarder volontairement la sortie de leur traitement afin de favoriser le géant Servier.