L’ancien président de France Télécom, Didier Lombard, a été mis en examen hier pour » harcèlement moral « dans l’enquête sur une vague de suicides de salariés.
C’est son avocat qui l’a annoncé. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de verser une caution de 100.000 euros. L’entreprise et le domicile de Dider Lombard avaient été perquisitionnés en avril.
C’est une première en France : la politique de gestion des ressources humaines d’une entreprise est susceptible de constituer une infraction pénale et d’entraîner un procès en correctionnelle de dirigeants.
En réaction, Didier Lombard signe une tribune dans Le Monde où il écrit : » à aucun moment les plans conçus et mis en œuvre par France Télécom n’ont été dirigés contre les salariés. Bien au contraire, ils étaient destinés à sauver l’entreprise et ses emplois. Je suis conscient que les bouleversements qu’a connus l’entreprise ont pu provoquer des secousses ou des troubles. Mais je conteste avec force que ces plans indispensables à la survie de l’entreprise aient pu être la cause des drames humains cités à l’appui des plaintes. «
Une tentative d'effraction peut laisser les propriétaires vulnérables et anxieux. Savoir comment réagir immédiatement après un tel événement est crucial pour sécuriser votre espace et aider à l'enquête.