Le syndicat Unsa d'Air France est monté au créneau ce jeudi après avoir pris connaissance du versement éventuel d'une prime de 400 000 euros pour l'ancien directeur d'Air France.
Le syndicat Unsa d’Air France est monté au créneau ce jeudi après avoir pris connaissance du versement éventuel d’une prime de 400 000 euros pour l’ancien directeur d’Air France.
Alors que l’entreprise connaît une grave crise économique et que les licenciements s’enchaînent, le syndicat Unsa a dénoncé une résolution prévoyant le versement prime de 400 000 euros pour « non-concurrence » à l’ancien directeur, Pierre-Henri Gourgeon.
Dans un communiqué, le syndicat « dénonce énergiquement le versement scandaleux d’une prime de 400 000 euros à son ancien directeur général » qui sera soumis au vote des actionnaires à la fin du mois, ajoutant que « sur fond de crise grave et dans un contexte de résultats dégradés depuis plusieurs années, l’Unsa, deuxième syndicat de l’entreprise, appelle l’ensemble des actionnaires, salariés et institutionnels ainsi que l’État (qui détient 17 % du capital) à refuser catégoriquement cette proposition indécente« .
« Qui peut concevoir que l’on demande d’un côté des efforts financiers aux salariés de la compagnie (blocage des salaires sur deux ans) et d’autre part verser à un « ex-grand patron », qui a échoué dans sa mission, une somme aussi colossale » poursuivent-ils.
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