De nombreux dirigeants européens, qui dénoncent à l'unanimité les conditions de détention inacceptable de l'ex première ministre Ioulia Timochenko, sont divisés quant à un éventuel boycott de l'Euro 2012 qui aura lieu en Ukraine.
De nombreux dirigeants européens, qui dénoncent à l’unanimité les conditions de détention inacceptable de l’ex première ministre Ioulia Timochenko, sont divisés quant à un éventuel boycott de l’Euro 2012 qui aura lieu en Ukraine.
L’Union européenne demande depuis plusieurs mois à l’Ukraine de libérer l’ancienne première ministre du pays Ioulia Timochenko, en grève de la faim depuis deux semaines pour dénoncer ses conditions de détention.
Ce matin, c’est le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ainsi que l’ensemble des commisaires européens qui ont appelé au boycott de la compétition européenne de football qui se déroulera cette année en Ukraine.
« Personnellement, je n’ai pas le projet de m’y rendre« , a déclaré le chef de la diplomatie britannique William Hague, tout en annonçant que le gouvernement britannique allait « continuer à étudier » la question.
Le Suédois Carl Bildt a quant à lui estimé qu’il avait « du mal à considérer que la participation ou la non participation à des matches de football soit le principal instrument de la politique européenne » ajoutant que l’Europe avait « des instruments nettement plus forts et que nous devrions y avoir recours » faisait référence aux divers accords commerciaux entre l’UE et l’Ukraine.
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