Les élections législatives en Grèce aboutissent à un quasi chaos politique : il sera très difficile de former un gouvernement dans la semaine…
Plusieurs faits marquants lors de ces élections : le Pasok, parti socialiste grec est littéralement écrasé ne recueillant que 13,31% des voix, contre 43,9% en 2009. Il obtient 41 députés sur les 300 de l’Assemblée.
Le Pasok est devancé sur sa gauche par Syriza, formation opposée à l’accord de la Grèce avec ses créanciers. Le parti devient la deuxième force politique du pays.
Le parti d’extrême droite, Chryssi Avghi, a obtenu 21 deputés, avec 6,9% des voix. C’est la première fois que ce parti néo-nazi pénètre l’Assemblée.
La droite l’emporte certes, la Nouvelle Démocratie, qui souhaite poursuivre la politique de rigueur et de réformes, est le premier parti de Grèce, mais son score historiquement bas (19,06%), l’empêche de gouverner seule, avec tout juste plus de 100 députés. La question de la constitution d’une coalition est désormais posée en Grèce.