Créé en 1978 sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing alors que l’Europe était confrontée à une vague d’actions terroristes, le plan vigipirate a connu six versions successives avant d’être réactualisé suite au 11 septembre.
En action ininterrompue depuis la série d’attentats qui a touché la France en 1995, le plan vigipirate associe l’action des forces armées et de la police sur les sites sensibles. Il est composé de quatre niveaux d’alertes : le jaune, le orange, le rouge et l’écarlate. Le niveau d’alerte le plus faible, classé jaune, correspond à une menace diffuse tandis que le niveau écarlate vise selon le ministère de l’Intérieur à « prévenir le risque d’attentats majeurs (simultanés ou non) et mettre en place les moyens de secours et de riposte appropriés« .
Jusque-là inédit en France, le plan vigipirate » écarlate » est le dernier niveau avant l’application des mesures d’exception prévues par la Constitution de 1958 (article 16, état d’urgence).
Concernant Toulouse, il se manifeste concrètement par des « mesures de surveillance et de protection mises en oeuvre pour les lieux de culte israélites et musulmans, pour les écoles et commerces liés aux confessions juives et musulmanes ainsi que pour les sites militaires, les gares SNCF, l’aéroport et le métro » de Toulouse, a ainsi indiqué la préfecture. Objectif : rassurer la population toulousaine et tout mettre en oeuvre pour stopper le « tueur à scooter ».
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