Annoncée à plusieurs reprises au Liban, puis finalement encore à Homs, la journaliste français est cette fois-ci bien arrivée à l’hôpital de Beyrouth.
Edith Bouvier, la journaliste française du Figaro, touchée lors du pilonnage de Homs il y a une semaine, est arrivée dans la capitale libanaise de Beyrouth.
Une semaine après son appel à l’aide, la Française, au terme d’un voyage « long et compliqué » comme le confie un porte-parole du Quai d’Orsay, est à l’abri à l’hôpital Dieu. Un avion médicalisé, qui a décollé de Paris et qui devrait atterrir au Liban, décidera du rapatriement d’Edith Bouvier.
L’assaut final des forces de Bachar Al-Assad aura finalement décidé Edith Bouvier, et son confrère William Daniels, de partir de Homs. Un périple entre souterrains, égouts, et des kilomètres dans les champs enneigés syriens, à la portée des troupes du régime syrien.
« C’est un parcours qui s’effectue quasiment mètre par mètre, avec de longs temps d’arrêts pour des raisons de sécurité. Avec des arrêts dans des caches parce qu’il y a des patrouilles. Il y a des soldats syriens partout » a déclaré Bertrand Valéro, porte-parole du Quai d’Orsay sur Europe 1.