L’association Préfon, leader dans le domaine des retraites complémentaires facultatives de la Fonction publique, a choisi (via l’institut de sondage TNS) d’interroger ces derniers sur leur perception de la retraite.
L’association Préfon, leader dans le domaine des retraites complémentaires facultatives de la Fonction publique, a choisi (via l’institut de sondage TNS) d’interroger ces derniers sur leur perception de la retraite.
L’étude révèle que 2 fonctionnaires sur 3 ont une idée plus ou moins précise des revenus qu’ils toucheront à la retraite. Cela peut, en partie s’expliquer par le déroulement de carrière et la connaissance de la grille indiciaire qui facilitent la projection de salaire pour les années à venir.
Les mieux informés sont naturellement les 50-60 ans (82% d’entre eux ont au moins une vague idée de leur revenu au moment de la retraite) et les moins avertis, les 27-39 ans qui sont seulement 52% à avoir une idée du revenu auquel ils pourront prétendre à la fin de leur carrière.
Parmi les employés de la Fonction publique qui ont une idée de ce qu’ils toucheront, 73% perçoivent le revenu lié au régime général comme insuffisant. A noter des inégalités entre les services publics : le nombre de fonctionnaires qui estiment que leur retraite du régime général sera insuffisante est plus élevé de 11 points dans la Fonction Hospitalière avec 84%. Le pourcentage est égal à 74% dans l’Education Nationale et 66% seulement au sein des Ministères.
Dans ce contexte, la nécessité de mettre de l’argent de côté le plus tôt possible pour préparer sa retraite s’impose pour 80% des fonctionnaires, tout comme l’intérêt de souscrire à une complémentaire retraite facultative (pour 91% d’entre eux).
Près d’1 fonctionnaire sur 2 a d’ailleurs commencé à préparer sa retraite, en particulier les catégories A (55%) et les plus âgés (57% des 50-60ans). Une préparation bien supérieure à celle de l’ensemble des Français, puisque seulement 33%** déclarent s’y être préparés !
N'est-ce pas l'effet des réformes récentes : avant ils savaient ce qu'ils allaient percevoir, mais les réformes ont montré que l'Etat voulait réduire ce qu'il s'était engagé à verser. L'inquiétude s'est installée devant ce manque de parole. Mais selon le vice-président du Conseil d'état, les tribunaux pourraient juger illégales ces réductions de rémunération (cf. http://ufc-quechoisir-var-est.org/reforme-des-retraites.php )