SFR a décidé de faire sa propre enquête par rapport au taux de couverture de la population par Free Mobile constatant que l’entreprise ne tenait pas ses engagements.
Un mois après le lancement par Free de son offre mobile, la concurrence se demande toujours si ce dernier tient ses engagements en matière de couverture de la population avec son propre réseau.
SFR a donc décidé de prendre les choses en main en réalisant 3000 pointages dans les zones qui doivent normalement être couvertes par les réseau de Free. Selon l’entreprise, Free utiliserait majoritairement le réseau en itinérance d’Orange, SFR a donc demandé à l’ARCEP de mener son enquête dans un courrier envoyé ce lundi 6 février. « Il ressort des mesures réalisées que, même dans certaines communes réputées couvertes par Free Mobile, les appels ont transité majoritairement, voire quasi-exclusivement par le réseau en itinérance d’Orange. Il s’ensuit que la population résidant dans les zones où les appels émis transitent par le réseau d’Orange ne saurait en aucun cas être regardée comme couverte par le réseau de Free Mobile » explique ainsi SFR, ajoutant que « ces mesures suscitent donc les doutes les plus sérieux sur le respect par Free Mobile de ses obligations de couverture« .
L’ARCEP avait également toléré des retards en 2001 de la part des trois opérateurs historiques alors qu’ils avaient aussi à ce moment-là l’obligation de couvrir la population avec le réseau 3G. « Si l’ARCEP a alors toléré cet état de fait, c’était en raison des difficultés techniques et économiques invoquées par les opérateurs » a déclaré l’autorité des télécoms, expliquant qu’un retard de la part de Free ne serait pas une première en France.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.