Interpellé hier, le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP (Poly Implant Prothèse), a été mis en examen ce matin à Marseille pour « blessures involontaires ».
Jean-Claude Mas été placé sous statut de témoin assisté pour le chef de « d’homicides involontaires ». Il est libre, mais a été placé sous contrôle judiciaire par la juge Annaïck Le Goff. Des perquisitions, dans la villa de la compagne de M. Mas, où il a été interpellé jeudi, ont été effectuées.
D’après les informations de l’avocat de M. Mas, reprises par la presse, son client disposerait d’un délai d’un an pour verser la caution de 100.000 euros de son contrôle judiciaire.
Plus de 2.500 plaintes ont été reçues à l’encontre de PIP, accusée d’être à l’origine d’un scandale sanitaire mondial lié à son produit phare : les prothèses mammaires. De 400.000 à 500.000 femmes seraient porteuses d’implants PIP dans le monde.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.