Sept policiers de la Brigade Anti-Criminalité (BAC) sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Grasse suite à la mort d’un jeune de 22 ans lors d’une interpellation musclée.
Les sept policiers sont accusés d’homicide involontaire et de non-assistance à personne en danger après la mort de Hakim Ajimi décédé par étranglement durant son interpellation. Selon les expertises médicales, le jeune homme aurait subi une trop forte compression thoracique et une clef de bras au cou ayant entrainé l’étouffement de Hakim Ajimi. Les deux policiers ayant pratiqué cette interpellation, pour le moins musclée, sont accusés d’homicide involontaire tandis que cinq autres policiers sont poursuivis pour non assistance à personne en danger, après que le jeune homme ait été jeté, pieds et mains menottés, dans le fourgon dans un état inconscient et peut-être déjà mort.
Après une ordonnance de non-lieu prononcée par les juges en mai 2010, le procureur de la République de Grasse, Jean-Michel Cailliau avait fait appel considérant que « ce procès nous a toujours paru nécessaire ».
L’avocat des deux principaux prévenus, Me Gérard Baudoux, a déclaré « je ne vois pas ce que l’on peut reprocher à l’un ou à l’autre, ils n’ont fait qu’appliquer ce qu’on leur apprend à l’école de police ».
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