L’année 2019 a été marquée par le début de l’épidémie de bronchiolite, notamment dans des régions comme l’Ile-de-France, la Guadeloupe, la Martinique et la Bretagne, selon Santé publique France. C’est une maladie qui atteint principalement les nourrissons et qui a envoyé sur la seule dernière semaine d’octobre plus de 1500 enfants de moins de 2 ans aux urgences. 497 parmi eux ont dû être hospitalisés, principalement des enfants de moins d’un an. Le phénomène a gagné également les territoires d’outre-mer, comme la Guyane où l’épidémie sévit depuis fin juillet.
Les symptômes de la bronchiolite ont montré une augmentation dans les services hospitalier et chez les médecins, quoique les chiffres de cette année sont inférieurs par rapport à ceux observés au même moment pendant les trois années précédentes.
La bronchiolite est typique des saisons d’automne et d’hiver. C’est généralement une infection au virus respiratoire syncytial (VRS), qui peut également être grave pour les personnes âgées. Pour cette saison, deux traitements préventifs sont mis en œuvre: le Beyfortus, un produit de Sanofi et AstraZeneca qui est un anticorps administré directement aux bébés, et l’Abrysvo, un vaccin de Pfizer donné à la femme enceinte avant l’accouchement.
L’année précédente, Beyfortus avait fait l’objet d’une campagne de vaccination qui, selon diverses études, a permis de réduire le nombre d’hospitalisations de nourrissons en France ainsi que dans quelques autres pays où il a été testé. Santé Publique France a également mis à jour l’état des épidémies de Covid-19 et de grippe saisonnière, pour lesquelles une campagne de vaccination conjointe a débuté mi-octobre pour les groupes vulnérables, notamment les personnes âgées.
Dans le cas de la grippe, les cas identifiés en métropole sont à ce jour considérés comme « sporadiques ». Cependant, l’île de La Réunion est en proie à une épidémie depuis fin septembre. Par ailleurs, la baisse du coronavirus continue à être observée, perceptible en médecine généraliste, à l’hôpital ainsi que dans les eaux usées.
Santé Publique France insiste sur l’importance des mesures barrières pour la prévention d’ensemble des maladies hivernales, complémentaires aux vaccinations et aux traitements préventifs. Ces mesures comprennent le lavage des mains, l’aération fréquente des pièces, le port du masque si présentant des symptômes, dans les lieux publics et en présence de personnes vulnérables.