Artus a fixé un rendez-vous près de sa résidence et du futur club de comédie qu’il inaugure en décembre. Résident du quartier de la rue Saint-Denis à Paris depuis quinze ans, le réalisateur accompli d’Un p’tit truc en plus a ses lieux favoris. Parmi eux, le Loké, une charmante sandwicherie kurde où il est populaire et connaît tous les mets. Étant un vrai gourmet, il propose avec enthousiasme le Riha Tuj : un sandwich composé de viande hachée épicée et grillée au feu de bois, enveloppée dans un pain kurde fait à la maison et agrémentée de salade, de tomates, d’oignons rouges, de persil, menthe et aneth. Certes, c’est délicieux, mais il ne va pas y goûter. Récemment, Artus a réussi à perdre 35 kilos pour son rôle dans le film La Pampa de Antoine Chevrollier (prévu pour le 5 février 2025), et il est bien conscient de la facilité de les reprendre. « Je suis en pleine phase de diète, je suis au régime cétogène cette fois, riche en lipides mais sans glucides », déclare cet ancien homme en surpoids, un verre d’eau à la main.
Au contraire de ce que Léa Salamé a pu dire lors de l’émission « Quelle époque ! » le 27 avril dernier sur France 2, la décision d’Artus de mettre un terme à sa consommation d’alcool et de tabac, tout en surveillant son alimentation, ne l’a pas rendu plus désagréable. « En fait, je continue à me régaler en compagnie de mes amis chaque mois. Du fait de ma propension à l’excès, je reste vigilant. Je suis bien conscient que je vais toujours être en lutte contre mon poids » confie ce chef cuisinier de profession. Victor-Artus Solaro, alias Artus, n’a jamais été aussi à l’aise qu’aujourd’hui. « Pour la première fois à 37 ans, je me sens bien dans mes baskets. J’ai cessé de me préoccuper de l’incertitude concernant l’avenir, et j’ai mis un terme à ma quête permanente de sécurité. »
Le succès inattendu de son premier film, Un p’tit truc en plus (qui a réalisé près de 11 millions d’entrées, ce qui en fait le neuvième plus gros succès français de l’histoire du cinéma), a eu un effet apaisant et stabilisant. « Après 15 ans dans le métier, je peux dire que je suis enfin reconnu », déclare-t-il avec un sourire. De plus, son nouveau spectacle en solo rencontre un franc succès actuellement au Théâtre Edouard-VII à Paris et promet d’être un véritable carton aux Zéniths, où tous les billets ont déjà été réservés. « 95% des billets avaient déjà été achetés avant la sortie du film », précise-t-il. Ceux qui étaient fans de l’humour sans concession de ses spectacles précédents en ont eu pour leur argent, mais ceux qui s’attendaient à retrouver la douceur de Sylvain, son personnage atteint de déficience intellectuelle dans Un p’tit truc en plus, ont été déçus.
« Je refuse d’être catégorisé »
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