L’année passée, à part une pause de six jours en novembre 2023, les Gazaouis ont vécu un assaut constant au coeur d’une guerre ravageante qui a détruit leur territoire. Gaza, la Cisjordanie, le Liban et Israël ont subi des pertes humaines plus importantes que celles de toutes les autres guerres antérieures dans la région.
En tant qu’association humanitaire, nous avons dû nous battre contre deux problèmes majeurs pendant cette période: garantir un accès sûr pour fournir de l’aide et assurer la protection de notre personnel humanitaire. À Gaza, il n’y a aucun concept de « zone protégée » ou de « zone humanitaire ». À la fin de juillet, l’ONU a rapporté que 86% de la bande de Gaza était jugée dangereuse par les forces israéliennes.
Actuellement, seuls 41 kilomètres carrés sont considérés comme « sûrs ». Plus de deux millions d’habitants luttent pour obtenir des nécessités basiques: de l’eau, de la nourriture, de l’hygiène et de la protection. Cela représente une grave offense aux droits humains et au droit humanitaire international. Il est à noter que Gaza, avec une superficie de seulement 360 kilomètres carrés, est déjà l’une des régions les plus densément peuplées de la planète.
On constate une augmentation de la malnutrition infantile.
Malgré les obstacles rencontrés, notre soutien aux victimes de guerre s’est intensifié. Notre présence à Gaza est maintenue par une équipe consistante de 130 membres, tandis qu’au Liban, nous comptons 240 empathiques humanitaires, ce qui a augmenté notre capacité à répondre aux besoins humanitaires. Pour aider les enfants extrêmement vulnérables, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes à Gaza, nous avons mis en place des programmes spécialisés en matière de nutrition. Par ailleurs, nous avons distribué de l’eau purifiée, de la nourriture, des kits hygiéniques, et avons concentré nos efforts sur l’amélioration des services sanitaires et de la sécurité alimentaire ; notre assistance a ainsi atteint plus d’un million d’individus à Gaza et en Cisjordanie depuis octobre 2023.
La situation libanaise s’aggrave notablement. Les confrontations frontalières avec Israël ont généré un exode massif non observé depuis presque deux décennies : 1,2 million de personnes déplacées. Nos équipes ont fourni de l’eau, des aliments, des couvertures et d’autres nécessités de base, en collaboration avec les administrations locales, les Nations Unies et des organisations diverses pour assister les populations affectées, y compris les réfugiés syriens, de nouveau impliqués dans un conflit.
Un an après le début de la crise, les défis les plus pressants auxquels nous sommes confrontés comprennent l’arrivée de l’hiver et le taux alarmant de malnutrition à Gaza. Les conditions climatiques extrêmes accentuent les difficultés des familles déplacées souvent dépourvues d’abris et de vêtements adéquats, augmentant le risque de maladies telles que les infections respiratoires et les diarrhées. Certaines de ces familles vivent dans des tentes défectueuses, tandis que d’autres n’ont d’autre choix que de dormir à la belle étoile dans des zones inondables et polluées par les déchets.
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Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.