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24 octobre 2024 23 h 49 min

Casques bleus encerclés au Liban

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Le jeudi 24 octobre, une grande conférence internationale sur le Liban a été organisée à Paris à l’initiative de la France. L’un des principaux sujets de discussion à l’ordre du jour était la question de la révision du mandat des environ 10 000 soldats de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). Depuis le lancement de l’offensive israélienne dans le sud du pays le 23 septembre, la FINUL, qui comprend à peu près 700 militaires français, ne parvient pratiquement plus à remplir son mandat. De plus, elle est de plus en plus vulnérable aux risques de dérives du conflit entre les forces armées israéliennes et le Hezbollah.

Le 23 octobre, dans une déclaration commune, les ministres de la défense des quinze nations européennes qui fournissent des troupes à la FINUL ont exprimé leur « profonde préoccupation » face à l’escalade de la violence le long de la ligne bleue, que les casques bleus sont supposés protéger des affrontements conformément à un mandat promulgué lors de la dernière guerre du Liban en 2006. Pays tels que la France, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie, les Pays-Bas et la Pologne ont en particulier condamné l’attaque contre les soldats de la paix de la FINUL, ce qui contrevient aux principes de base du droit international.

Le 16 octobre, un mirador près de la ville de Kfar Kila, qui appartenait à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), a été attaqué par un char Merkava de l’armée israélienne. Cette attaque a endommagé le mirador et détruit deux caméras selon une déclaration de la Finul. Deux jours avant cet incident, la Finul avait condamné l’intrusion de deux chars israéliens dans l’une de ses zones, résultant en deux blessés. L’armée israélienne a prétendu que cette intrusion n’était qu’un accident, expliquant que les chars étaient en recul pour évacuer des soldats blessés sous le feu ennemi. Cela a été précédé par un autre incident le 11 octobre, où deux membres de la Finul ont été blessés par des tirs israéliens près de leur poste de guet.

Le sud du Liban, une zone relativement réduite, voit la Finul prise dans le feu croisé, comme l’a résumé un observateur expérimenté. « Avant le 23 septembre, » raconte un lieutenant français de la Finul, « l’interaction entre Israël et le Hezbollah suivait une logique de ‘œil pour œil, dent pour dent’ avec une certaine forme d’escalade contrôlée. En général, les hostilités étaient limitées sur une bande de terre de 3 à 5 km, presque désertée de sa population. Cependant, la situation a changé. Les bombardements aériens sont incessants et depuis le 1er octobre, la situation a évolué, avec des combats au sol visibles à l’œil nu.  » La totalité du contenu de cette situation n’est disponible qu’aux abonnés.

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