Il semble que le couple qui a kidnappé leur nouveau-né de grande prématurité d’une maternité à Paris se soit échappé en Belgique. Leur voiture a été découvert « vers 9 heures » à Charleroi le mercredi 23 octobre. La véhicule, une Audi, a été identifiée grâce à la photo et la plaque d’immatriculation française qui étaient diffusées dans un avis de recherche en Belgique la veille. Ni l’organe d’enquête belge à Mons ni celui à Bobigny en France n’ont fait de commentaires sur la situation. Santiago, qui n’a que dix-sept jours, était sous surveillance constante à l’hôpital à Aulnay-sous-Bois, à proximité de Paris, en raison de sa grande prématurité. Ses parents, tous deux dans la vingtaine, sont suspectés de l’avoir enlevé. L’avis de recherche révèle une photo de chacun d’eux, une description de leurs vêtements et une photo de leur Audi A4 bleu foncé avec la plaque GR-956-ZV. Au moment de sa disparition, Santiago portait « un T-shirt marron (taille six mois) et un pyjama blanc en velours épais », et il a besoin d’urgence de soins médicaux, selon l’avis de recherche. L’alerte enlèvement a été levée.
Mardi dernier en France, une Alerte Enlèvement a été en action toute la journée. Les autorités ont diffusé massivement des renseignements détaillés à l’ensemble de la population française dans le but de localiser un enfant le plus rapidement possible. Bien que l’alerte ait été annulée en début de soirée, à la demande du parquet de Bobigny, les recherches sont toujours en cours, d’après le ministère de la justice français.
Le petit Santiago aurait été kidnappé par ses parents lundi soir. Le procureur de la République de Bobigny, Eric Mathais, a révélé que grâce au travail rigoureux des enquêteurs de la police judiciaire dès le début, ils pensent que les parents auraient peut-être réussi à traverser jusqu’en Belgique avec le nouveau-né durant la nuit de lundi à mardi.
Le nourrisson, né prématurément, nécessite une surveillance médicale constante, comme l’a souligné le ministère de la justice dans son alerte. Une disruption de cette surveillance pourrait mettre sa vie en danger. Sans l’assistance médicale nécessaire, l’espérance de vie du bébé est d’environ douze heures, d’après une source de la police.
Cinq individus ont été mis en détention provisoire.
L’incident s’est produit lundi soir, entre 23h et 23h30, lorsque les alarmes des moniteurs cardiaques ont alerté l’hôpital. Les coupables présumés de l’enlèvement sont les parents de l’enfant. Le père a 23 ans et était vêtu d’un jean foncé, un tee-shirt blanc, une veste en denim bleu clair et une veste noire. La mère, 25 ans, portait un pull blanc, une veste sans manches bleu clair et une jupe verte, selon la description diffusée en France. Le procureur de Bobigny a noté qu’ils étaient tous deux déjà connus des forces de l’ordre et des autorités judiciaires, sans donner plus de détails.
Dans le cadre de l’enquête en cours pour enlèvement en bande organisée d’un mineur de moins de quinze ans, cinq individus, âgés de 16 à 29 ans, qui ne sont pas les parents du bébé, ont été arrêtés et mis en garde à vue mardi à 10h15, selon le procureur de Bobigny. Une source proche de l’affaire a révélé qu’ils faisaient partie des proches des parents.
La police a été informée de la disparition du nouveau-né (grand prématuré) qui avait grand besoin de soins médicaux permanents, un peu après minuit par l’équipe de néonatalogie, selon une source de la police à l’Agence France-Presse.
Eric Mathais a expliqué en détail que l’analyse des images de vidéosurveillance révélait que les parents avaient quitté les lieux avec un sac noir, possiblement à bord d’une automobile de teinte claire, transportant trois autres personnes. Malgré leurs multiples tentatives, les policiers n’ont pas réussi à joindre la mère sur son mobile, ont visité les adresses fournies par les parents et ont tenté de les contacter via des membres de leur famille, comme l’a relayé le tribunal de Bobigny.
Mis en place en 2006 en France, le système « Alerte Enlèvement » a été activé près d’une trentaine de fois à ce jour en France. Selon le site officiel, cet outil a aidé à retrouver trente-trois enfants toujours en vie.
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