Le dimanche 20 octobre, un choix politique majeur attendait deux millions de Moldaves. Ils devaient soit soutenir la présidence actuelle qui a l’intention d’aligner le pays avec l’Union Européenne (UE), soit se tourner vers l’une des dix autres options, dont la plupart sont orientées vers la Russie, leur ancien suzerain. La candidate favorite, Maia Sandu, 52 ans, a tenté de réunir les électeurs, surtout les 200 000 voix de la diaspora, en liant l’élection présidentielle à un référendum sur l’adhésion à l’UE.
Liolia Rusu, une femme de 59 ans qui travaille dans une pépinière à Anenii Noi, une ville viticole près de la capitale, Chisinau, déclare : « Je vais voter pour l’adhésion à l’UE, mais je n’ai pas encore choisi mon candidat pour l’élection présidentielle ». Elle et sa collègue Natalia Nemerenco, 55 ans, se rendent à une réunion pour le principal candidat de l’opposition, Alexandr Stoianoglo. Bien qu’elles ne connaissent pas bien ce candidat, elles vont l’écouter car pour elles, voter est capital. Elles aspirent toutes les deux à un mode de vie européen, qu’elles estiment meilleur qu’en Moldavie.
Lorsqu’elles s’approchent de la Maison de la culture pour la réunion, elles passent à côté d’une rare statue imposante de Lénine en Moldavie. À l’intérieur, la salle est pleine et on remarque une absence notable de jeunesse. Des journaux de campagne, tous en russe alors que la langue officielle est le roumain, sont distribués aux participants.
Alexandr Stoianoglo, le candidat du Parti socialiste de la République de Moldavie, âgé de 57 ans, a pris le micro après un court suspense. Il a été accueilli avec une salve d’applaudissements. Il est habillé dans un costume chic et distinct, contrastant avec l’audience modestement habillée. Il possède un visage grave, un nez long et légèrement aplati au centre semblable à celui d’un boxeur, couronné par une bouche ample et légèrement tordue qui lui confère une expression ironique. Il commence par se présenter en roumain, mais l’ancien procureur switch rapidement pour s’exprimer en russe, expliquant qu’il va utiliser les deux langues. Cependant, il arrête progressivement de parler en roumain, qui n’est pas sa langue première.
« C’est l’entreprise qui doit propulser et maintenir l’assistance sociale de l’économie du pays. Au moment où j’ai été nommé procureur, nous arrêtions 1 000 entrepreneurs par an. Non pas parce qu’ils étaient des criminels, mais pour leur soutirer de l’argent », déclare le candidat, qui passe vite au sujet sensible de la sécurité, soulignant son contraste avec la présidente sortante. « Nous allons augmenter le statut de la neutralité [inscrit dans la Constitution moldave de 1994]. De cette façon, nous ne nous laisserons jamais entraîner dans une guerre. Pas de bases, pas d’exercices militaires sur notre sol !» Des murmures d’approbation parcours l’assistance.
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