Depuis la création par Walt Disney de « Bambi » en 1942, aucun autre cinéaste n’avait tenté de reproduire cette histoire populaire. Pourtant, Michel Fessler l’a fait avec son film « Bambi, la histoire d’une vie dans les bois », sorti le 16 octobre. Le film, tourné en prises de vues réelles mettant en scène des animaux sauvages, dépeint la difficulté du jeune cerf à survivre suite à la mort de sa mère par un chasseur. La bande sonore du film est animée par la voix de la chanteuse Mylène Farmer, ajoutant un aspect réel et tangible, rappelant un documentaire.
Cependant, le film s’est retrouvé au milieu d’une controverse un mois avant sa sortie, initiée par l’association « Projet animaux zoopolis » (PAZ). Sa cofondatrice, Amandine Sanvisens, a demandé l’annulation de l’avant-première prévue au cinéma « Le Méliès » à Montreuil (Seine-Saint-Denis) par le biais d’une pétition qui a recueilli plus de 10 000 signatures.
Selon PAZ, le film dénature le message de l’auteur original, Felix Salten qui avait écrit « Bambi, une histoire d’une vie dans les bois » en 1923. Sanvisens déclare : « Salten avait également écrit un livre en 1931 intitulé « Bêtes captives » qui décrit les douleurs des animaux de zoo. Pour nous, il est étonnant de constater qu’un film a été créé qui va à l’encontre des convictions de l’auteur ». Elle appelle à des méthodes alternatives pour représenter les animaux, suggérant que l’on pourrait choisir en 2024 d’utiliser des graphiques générés par ordinateur, plutôt que d’avoir recours à des animaux captifs pour des besoins de divertissement.
L’équipe de tournage souligne l’importance accordée au bien-être des animaux durant les prises. Muriel Bec, ayant collaboré sur le film Bambi, se décrit davantage comme une « conseillère en confort animalier », à cause de sa conviction que ses responsabilités excèdent grandement un simple entraînement des bêtes. « Je suis chargée de m’assurer que les conditions de tournage sont optimales pour les animaux, quitte à contredire le réalisateur s’il exige trop de scènes avec eux en un seul jour », déclare-t-elle.
De la même façon, la production fait mention d’un travail artistique délicat, qui a nécessité seize semaines de tournage. « Sur le plateau, les animaux sont traités avec plus de respect que beaucoup d’hommes », complète Muriel Bec. « Ils ne travaillent pas plus d’heures que nécessaire, ils sont choyés. La plus grande partie d’entre eux adore être sur le plateau… » Pour elle, l’irremplaçabilité de filmer des animaux en direct est indéniable. « Les effets spéciaux peuvent être précieux pour des scènes impossibles à tourner dans la réalité, comme dans The Revenant (le film qui présente Leonardo DiCaprio se faisant violemment attaquer par un grizzly). Cependant, pour le reste, aucune machine ne peut remplacer les sentiments que les animaux véhiculent à l’écran. »
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