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19 octobre 2024 0 h 49 min

Apéro avec François Civil

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François Civil décrit sa première exploration de L’Abribus, un café-restaurant pittoresque et vibrant situé dans le 20e arrondissement de Paris, proche de son domicile. En entrant, il est tout de suite intrigué par des objets insolites suspendus au plafond, qu’il compare à des mamelles de vache ou des quilles de bowling. Il qualifie cet endroit de « phare dans la nuit », où il se rend pour prendre des verres avec ses amis après des soirées animées. En outre, il apprécie particulièrement la musique diffusée sur place.

Après avoir porté un toast avec du Coca-Cola sur les mélodies émanant des Beatles, Pink Floyd et Dolly Parton, François prévoit d’assister à un concert à l’improviste. Il remplace un ami qui s’est désisté et ignore l’artiste qui se produit. L’acteur très demandé pense que la reconnaissance est plus une question d’état d’esprit et d’attitude que de notoriété. Selon lui, s’habiller bien et vouloir être vu augmenter la probabilité d’être reconnu par dix, comparé aux jours où il est décontracté, avec ses écouteurs et en mode incognito.

Deux décennies après son apparition initiale sur grand écran, sa popularité est au plus haut. Le « BG » du cinéma français, comme le surnomment les collégiens, est l’attraction principale des productions cinématographiques visant à booster les ventes des billets d’entrée (Le Chant du loup, BAC Nord, Les Trois Mousquetaires). Non seulement ça, mais Cédric Klapisch aussi l’adore (Dix pour cent, Ce qui nous lie, Deux moi, En corps), avec qui il a récemment tourné une publicité pour le site de streaming LaCinetek, un service proposant la location de films proposés et présentés par des cinéastes du monde entier. Dans cette publicité, une jeune femme lui suggère de regarder un des films de Douglas Sirk, le maître du mélodrame de Hollywood.

Il est récemment apparu dans L’Amour ouf, de Gilles Lellouche, renforçant une fois de plus son image de héros romantique en jouant le rôle de Clotaire, un homme condamné injustement et demeurant amoureux de son amour de jeunesse. «Je reçois beaucoup de messages privés», dit-il, interrogé sur son succès sentimental auprès des fans. Il reçoit des lettres de l’étranger, notamment du Japon, souvent accompagnées de photos de lui à signer, ce qui est assez gênant. Bien qu’il tente souvent d’éviter d’y répondre, sa mère le remet toujours sur le droit chemin, en le faisant signer des autographes et les renvoyer aux fans. «Ma mère est la plus adorable personne sur Terre!»

Il est également un expert en escalade.

Sa perception de l’amour véritable ? « Un cocktail d’exotisme et de visions alignées, quelque chose qui ressemble à l’intrication quantique. On peut aussi le considérer comme un enchevêtrement quantique, c’est une jolie manière de le voir. » Selon lui, c’est le processus où des particules sont toujours synchronisées même lorsqu’elles sont séparées. En bref, deux particules distinctes mais indéfiniment connectées. Quelques soirs, François Civil se couche en visionnant des conférences et des exposés magistraux du philosophe astrophysicien Aurélien Barrau sur YouTube. « Il a le don de rendre les choses plus compréhensibles, sinon je pourrais être perdu», ajoute-t-il.
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