C’est une vraie cacophonie quand Donald Trump, à gauche, débite des absurdités, et Elon Musk, à droite, se livre à des actions frivoles. Le samedi 5 octobre, ces deux amis et alliés politiques ont combiné leurs compétences pour créer un spectacle débordant de fanatisme populiste, d’insinuations conspirationnistes, de taquineries racistes et de mépris pour les wokistes. Cet événement s’est déroulé à Butler, en Pennsylvanie, où l’ex-président avait déjà survécu à une tentative d’assassinat le 13 juillet. Intrigant, n’est-ce pas ? Oui. Perturbant ? C’est aussi le cas.
Le créateur de Tesla, Elon Musk, est resté fidèle à sa tradition vestimentaire pour cet événement. Comme beaucoup de chefs d’entreprises en technologie qui ont adopté un code vestimentaire presque scientifique, Musk choisit toujours des vêtements noirs pour éviter de perdre du temps à s’habiller le matin. Musk est-il un radical ? Quoique Tesla ait présenté son Cybertruck en noir, à l’image de la fameuse phrase d’Henry Ford: « On peut avoir la voiture de n’importe quelle couleur, tant que c’est noir », l’entreprise a depuis élargi la palette de couleurs de son véhicule.
Un détail singulier brise l’uniformité de cette figure. Un petit bond de gaieté de la part d’Elon Musk dévoile à la fois un ventre bien entretenu grâce à l’Ozempic, un remède antidiabétique devenu un produit minceur prisé par de nombreuses célébrités américaines, et une boucle de ceinture ovale en métal surmontée d’une étoile imposante. Cet accessoire favori d’Elon Musk lui donne l’occasion de rendre hommage au Texas, où les usines Tesla sont récemment apparues. La boucle de cowboy en question porte discrètement le slogan « Don’t Mess With Tesla », s’inspirant du célèbre « Don’t Mess With Texas » (ne dérange pas le Texas).
Macadam cowboy
Pour perfectionner son look de ranchero, Elon Musk avait chaussé une paire de bottes de cowboy en cuir noir, dotées d’un talon cubain. Grâce à sa forme arrondie et à sa grande inclinaison, ce talon est réputé pour favoriser la mobilité des jambes, en garantissant une excellente tenue, même en cas de déplacement du corps. C’est pour cela que les danseurs cubains l’ont adopté. C’est aussi pour cette raison que les cowboys, cherchant une bonne adhérence au sol lorsqu’ils attrapent leur bétail, y voient un élément essentiel de leur tenue.
Rayon verre
Lors de leur récente visite à Butler, Donald Trump et Elon Musk étaient protégés de leurs nombreux partisans par un écran de verre pare-balles. Cela nous donne l’occasion de revisiter l’histoire du verre en question, également connu sous les termes « laminé » ou « feuilleté ». Il a été découvert en 1903, de manière tout à fait fortuite, par Edouard Bénédictus, un chercheur français d’origine néerlandaise. Bénédictus a découvert ce principe après avoir accidentellement laissé tomber un pot rempli de nitrate de cellulose. Bien que le verre se soit fissuré de l’intérieur, il n’a pas éclaté. Un parfait exemple de ce que l’on appelle la « sérendipité ».
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