Le rappeur et producteur américain de hip-hop, Sean « Diddy » Combs, a vu son procès criminel fixé au 5 mai 2025 par un juge du tribunal fédéral de Manhattan, jeudi 10 octobre. Des accusations contre lui concernent la gestion pendant plusieurs années d’un système agressif de trafic sexuel et de racket.
L’artiste, qui a comparé dans la salle d’audience en saluant sa mère et ses enfants, a été laissé en détention par le juge Arun Subramanian. Les avocats de Combs n’ayant pas demandé sa libération anticipée face à deux refus depuis son arrestation à la mi-septembre, le juge a instauré un calendrier de procédure.
Combs fait aussi l’objet d’une procédure civile en parallèle à cette procédure criminelle. Plus de 120 victimes, dont vingt-cinq étaient mineures à l’époque, l’accusent d’agressions sexuelles. Les procureurs du tribunal fédéral de Manhattan l’accusent d’avoir utilisé son « empire » musical pour un système violent visant l’exploitation sexuelle.
Considéré comme un prédateur sexuel violent par ses présumées victimes, P. Diddy est connu pour avoir recours à l’alcool et aux drogues afin de les soumettre. Malgré ces accusations, le rappeur plaide son innocence et affirme ne pas être coupable.