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9 octobre 2024 23 h 44 min

Marseille : sursis pour élus gauche

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Texte original : Au cours de la fin septembre, 13 accusés avec en leur sein deux anciens maires de secteur (Les Républicains) ont été jugés pour avoir participé à une « chasse aux procurations ». De plus, Mardi 8 et mercredi 9 octobre, deux conseillers municipaux de la majorité actuelle (divers gauche) à la mairie de Marseille et une ancienne candidate étaient à leur tour jugés pour avoir établi 117 procurations irrégulières.
Les mêmes infractions – faux dans un document administratif et manœuvres frauduleuses – ont été commises, tout comme le suffrage, les élections municipales de 2020. Seul le contexte a changé. Après avoir traité les bastions aisés de la droite, le tribunal s’est déplacé sur le territoire électoral de Samia Ghali, ancienne sénatrice (Parti socialiste) et actuelle adjointe au maire Benoit Payan, dans le 15e et 16e arrondissements de Marseille, dans les quartiers Nord. En 2020, elle avait opposé une liste rivale à celle du Printemps marseillais de Michèle Rubirola (Europe Ecologie-Les Verts), avant de trouver un accord pour garantir une majorité au conseil municipal.

Marguerite Pasquini, âgée de 74 ans, avec quarante ans d’implication dans des organisations et la politique, est une proche de Madame Ghali tout comme Roland Cazzola, un infirmier de 61 ans, ancien président d’un comité local et d’une association pour les donneurs de sang. Patricia Aharonian, la troisième accusée, n’était pas présente en raison de problèmes de santé. Elle avait basculé de camp juste avant le premier tour des élections, insatisfaite de sa position sur la liste.

Le procureur Jean-Yves Lourgouilloux a mentionné un « système » qui a contribué à l’érosion de la confiance du public dans les affaires publiques et qui favorise le clientélisme. Il a appelé à leur condamnation, questionnant la liberté d’une personne cherchant un logement ou un emploi de refuser de signer un formulaire.

Les demandes de sanction contre Madame Pasquini incluent six mois de prison avec sursis, une amende de 2000 euros et une inéligibilité de deux ans. Avant le premier tour des élections de mars 2020, elle avait soumis au commissariat du 15e arrondissement des procurations pré-remplies avec des photocopies des cartes d’identité des électeurs. « J’en ai déposé au maximum une vingtaine, pas un centaine. C’est faux », a-t-elle affirmé. Elle avait au préalable récupéré ces documents depuis « une bannette » dans le bureau de campagne, puis les avait fait valider au commissariat. Selon l’accusation, le commandant Henri Gil, troisième en charge de la Division Nord, lui avait ouvert les portes.

C’est à la demande de ce dernier qu’un major responsable des procurations et deux de ses associés ont accepté de tamponner la Marianne et d’y apposer leurs signatures sur les lots présentés par MM. Pasquini et Aharonian. Henri Gil, décédé en avril 2023, a toujours nié avoir instruit de déroger à la loi, qui exige que la personne qui donne procuration doit se présenter à un officier de police judiciaire (OPJ). Cependant, aux yeux de M. Lourgouilloux, ce haut officier de la police, malgré une carrière exemplaire, est « au coeur de ce système, il a joué un rôle influent ».
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