Dimanche 6 octobre, les résidents de Seyne-les-Alpes, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, ont approuvé la cessation de l’activité de ski dans la station du Grand Puy, qui est administrée par la municipalité. Ce site de ski, qui dispose de 24 kilomètres de pistes et qui se situe entre 1 370 mètres et 1 800 mètres d’altitude, a été affecté par le changement climatique. La diminution régulière de la neige a entraîné une baisse de fréquentation, et la station a subi des pertes de plusieurs centaines de milliers d’euros chaque année, comme l’a indiqué la mairie.
En réponse à cette situation, les élus ont majoritairement voté le 22 juillet en faveur d’une résolution visant à fermer les remontées mécaniques à partir du 1er novembre, à vendre tout l’équipement et à diversifier les activités. Après avoir été soumise à un référendum par la municipalité, cette résolution a été approuvée par 71,31 % des votants, avec un taux de participation de 57,93 % des 1 305 citoyens inscrits sur les listes électorales.
De nouveaux projets sont maintenant à l’étude par la municipalité, qui envisage de proposer à ses visiteurs des activités sportives et de nature respectueuses de l’environnement, selon le maire, Laurent Pascal. Parmi les idées évoquées figurent la transformation d’un réservoir en lac de pêche et la construction d’un stade de trail. La mairie a affirmé que ces projets feront l’objet d’une concertation avec les habitants.
La décision de mettre fin aux subventions pour la station de ski de l’Alpe du Grand Serre a été prise dimanche par le regroupement de municipalités de Matheysine, située en Isère. Le site, qui existe depuis 85 ans, est donc prévu de fermer. En France, depuis les années 1970, il y a eu une fermeture de plus de 180 domaines de ski. La plupart d’entre eux sont de petites stations communales ou familiales situées dans les moyennes montagnes, qui n’étaient pas rentables. Ces chiffres ont été révélés par le géographe Pierre-Alexandre Metral, un doctorant de l’université de Grenoble qui est un expert dans les tactiques de reconversion.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.