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7 octobre 2024 18 h 49 min

A69 : 15 interpellations, zone démantelée

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L’opération visant à démanteler la dernière zone à défendre (ZAD) sur le parcours de l’A69 à Verfeil, en Haute-Garonne, a conduit à l’arrestation de quinze personnes le lundi 7 octobre, conformément aux informations fournies par la gendarmerie. Depuis le vendredi précédent, divers véhicules de construction appartenant à l’entreprise Atosca ont empilé de la terre au bas des deux derniers arbres encore debout sur le site, permettant ainsi d’accéder aux cabanes où se sont réfugiés les cinq derniers « écureuils » – des militants anti-A69 occupant les arbres – depuis le 16 septembre, date à laquelle la dernière occupante du terrain a rendu les clés.

En plus de ces arrestations, l’un des cinq « écureuils” a été arrêté lundi après-midi, tandis que quatorze autres personnes ont été arrêtées dans la matinée parmi les partisans de ces écologistes opposés à la construction de l’autoroute à venir entre Castres et Toulouse, selon les gendarmes.

Le tribunal administratif de Toulouse a rendu une décision le même jour, ordonnant à tous ceux présents sur les lieux de quitter les lieux immédiatement. La cour a expliqué dans sa décision que l’occupation des deux arbres sur la parcelle contestée entravait la continuation des travaux de construction sur l’A69, qui ont été déclarés d’intérêt public et ont nuis à la sécurité publique. La cour a estimé que l’expulsion demandée était à la fois urgente et nécessaire, et qu’il n’y avait aucune objection sérieuse à cette mesure.

Malgré les nombreux efforts de l’unité nationale d’appui à la mobilité, spécialisée dans le déplacement des manifestants coincés ou entravés, les « écureuils » ont maintenu leur position élevée pendant trois semaines. Les activistes qui squattaient la maison sur ce terrain, stratégiquement situé sur le tracé de l’autoroute, ont été délogés la semaine précédente.

La future autoroute A69, un tronçon de 53 kilomètres entre Toulouse et Castres, a été conçue pour faciliter l’accès au sud du Tarn. Toutefois, des groupes écologiques et environnementaux critiquent la perturbation causée aux zones humides, terres agricoles, arbres, écosystèmes et aquifères, et ils soulignent que l’actuelle route nationale était loin d’être congestionnée.

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