D’après les dernières informations de la mi-journée du 6 octobre:
– Une nouvelle attaque aérienne israélienne a été menée sur la banlieue sud de Beyrouth. L’Agence nationale d’information libanaise a rapporté que le bombardement de dimanche matin visait un immeuble situé entre Laylaki et Mreijeh. La télévision libanaise Al-Jadeed a diffusé des images de nuages de fumée s’élevant au-dessus d’un quartier de la ville. Le ministère de la santé libanais confirme que ce dernier bombardement a causé la mort de vingt-trois personnes et en a blessé quatre-vingt-treize autres.
– Le premier ministre libanais, Najib Mikati, a publié un message appelant à exercer une pression sur Israël pour un cessez-le-feu. Il a exprimé sa gratitude envers Emmanuel Macron pour son « soutien au Liban et sa solidarité avec le peuple libanais face aux épreuves qui le frappent ». Il a salué l’annonce de Macron d’une conférence internationale de soutien au Liban, prévue ce mois-ci en France, comme une preuve éclatante de ce soutien.
– Avichay Adraee, le porte-parole arabe de l’armée israélienne, a ordonné par message aux résidents de vingt-cinq régions du sud du Liban d’évacuer leurs maisons et de se déplacer immédiatement au nord du fleuve Awali, mettant en garde contre tout mouvement vers le sud qui mettrait leurs vies en danger. Il a promis de communiquer le moment sûr et convenable pour qu’ils puissent rentrer chez eux.
– Enfin, la rentrée scolaire au Liban a été reportée au 4 novembre.
Abbas Halabi, responsable de l’éducation au Liban, a dévoilé lors d’une conférence de presse dominicale que le début de l’année scolaire pour environ 1,25 million d’écoliers, du jardin d’enfants au lycée, sera le 4 novembre. Cette décision fait suite au conflit entre Israël et le Hezbollah.
Par ailleurs, l’Iran a déjà formulé un plan de rétorsion en cas d’attaque israélienne sur son sol, révèle dimanche l’agence Tasnim en se basant sur une source militaire. L’agence assure que si Israël passe à l’offensive, l’Iran ripostera.
Mohsen Paknejad, ministre iranien du pétrole, a fait un déplacement le dimanche à « l’île de Kharg pour évaluer les installations pétrolières et rencontrer les travailleurs », annonce l’Agence Shana du ministère. L’île de Kharg, à l’ouest du golfe Arabo-Persique, héberge le terminal d’exportation de pétrole brut le plus important de l’Iran. Le samedi précédent, il a visité la commune portuaire d’Assalouyeh, une zone pétrochimique majeure également située dans le Golfe, en parlant de « déplacement professionnel normal », selon la télévision nationale.
Par ailleurs, des attaques israéliennes sur une école et une mosquée à Gaza ont causé au moins vingt-six morts.
Le dimanche, le ministère de la santé de la bande de Gaza a confirmé la mort d’au moins vingt-six personnes à la suite de bombardements israéliens sur une mosquée et une école qui hébergeaient des réfugiés au centre de la bande de Gaza. Selon l’armée israélienne, ces frappes visaient des terroristes du Hamas opérant au sein d’un centre de commandement à partir d’une structure antérieurement utilisée comme une mosquée. Cependant, l’armée n’a pas fourni de bilan précis.
L’armée israélienne a annoncé le dimanche qu’elle avait « encerclé » la zone de Jabaliya, située dans la partie nord de la bande de Gaza, dans l’intention d’empêcher le Hamas palestinien de se réarmer en dépit des combats et attaques aériennes persistants. Selon un communiqué de l’armée, les troupes des brigades 401 et 460 ont réussi à encercler la région et continuent leurs opérations sur place.
De plus, le Washington Post a révélé des informations sur les bipeurs et talkies-walkies piégés utilisés par le Hezbollah pour causer des explosions les 17 et 18 septembre, provoquant des dizaines de morts et des milliers de blessés. En 2015, le Mossad, les services de renseignement israéliens, avait piégé des talkies-walkies utilisés par le Hezbollah, offrant à Israël un accès total aux communications du groupe. En 2022, le Mossad planifie une nouvelle stratégie pour attaquer le mouvement.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.