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4 octobre 2024 18 h 50 min

L’État garde 50 millions

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Les tensions entre les élus locaux et Emmanuel Macron qui ont duré sept ans devraient diminuer grâce à la nouvelle, confirmant ainsi l’intention du nouveau premier ministre, Michel Barnier, de renforcer les relations avec eux. Les informations divulguées le 27 septembre par Philippe Wahl, PDG du groupe La Poste, révélant le désir de l’État de réduire de 50 millions d’euros cette année sa part de financement des bureaux de poste et des points relais dans les municipalités, ont été contredites. Selon l’entourage de Matignon, le Monde a été assuré le 4 octobre que cette cotisation de l’État restera inchangée non seulement pour 2024, mais aussi pour 2025 et 2026.

L’entourage du premier ministre a fait remarquer que Michel Barnier a exprimé son intérêt pour le maintien des services publics proches des citoyens. Ils ont assuré que la mission d’aménagement du territoire de La Poste sera préservée et que les mesures nécessaires seront mises en place dans le projet de loi de finances lors des débats parlementaires, sans fournir plus de détails pour le moment.

De plus, la direction de La Poste a confirmé avoir été informée de la présentation d’un amendement au projet de loi de finances 2025, qui est maintenant finalisé, pour annuler cette décision de réduction budgétaire dont elle avait été informée cet été.

Initiallement, le gouvernement de Gabriel Attal avait envisagé une réduction importante, presque la moitié, de sa participation dans le contrat de « présence postale territoriale » qui le liait avec La Poste et l’Association des maires de France (AMF) pour la période 2023-2025. Cette décision, déjà finalisée selon M. Wahl et rapportée par l’Agence France-Presse et La Gazette des communes, avait surpris les élus locaux qui sont particulièrement sensibles à la question des services publics dans leurs communes.

Le fonds en question soutient environ 17 000 endroits qui fournissent des services postaux (bureaux de poste, agences postales communales et intercommunales, relais postaux commerçants, espaces France Services, etc.) dans les zones rurales, les quartiers politiques de la ville et les territoires outre-mer. Cette responsabilité avait été confiée à La Poste par la loi de 2010 suivant l’ouverture du secteur à la concurrence, dans le cadre de sa mission de service public de développement du territoire. Le but est d’assurer l’accès aux services postaux essentiels à au moins 90% de la population dans un rayon de cinq kilomètres et vingt minutes en voiture de leur domicile.

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