Au cours de la période olympique, 485 caméras de surveillance ont été contrôlées par un programme d’intelligence artificielle, dans le cadre d’une expérience. La vidéosurveillance basée sur les algorithmes fonctionne en synchronisation avec l’infrastructure existante des caméras de surveillance dans le but de les rendre « intelligentes ». Cette transformation est réalisée grâce au passage des images enregistrées à travers un logiciel d’intelligence artificielle. Pour l’instant, la mission n’est pas de reconnaître des visages, mais d’identifier des situations perçues comme « suspectes », y compris les mouvements de foule, les chutes, les déclenchements d’incendie, les armes, etc.
Auparavant, l’analyse des images était principalement réalisée par des opérateurs de vidéosurveillance qui alertaient ensuite la police. L’attrait de cette technologie est de soutenir ces agents dans le traitement d’un volume croissant d’images de surveillance.
Cependant, cette surveillance améliorée par l’intelligence artificielle suscite des interrogations, particulièrement en ce qui concerne le respect de la vie privée et la discrimination potentielle.
Dans cette vidéo, nous explorons comment fonctionne la vidéosurveillance à base d’algorithme et ses implications. Nous adressons également des questions à Katia Roux, en charge des revendications chez Amnesty International France et responsable des problèmes liés aux « technologies et droits de l’homme », sur les défis que soulève cette technologie innovante. Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter l’article ci-dessous sur la reconnaissance biométrique dans les espaces publics.
Les vidéos qui composent la série « Comprendre en trois minutes » sont produites par le service Vidéos verticales du Monde. Initialement diffusées sur des plateformes comme TikTok, Snapchat, Instagram et Facebook, leur but est de mettre en contexte les événements majeurs dans un format court pour rendre l’actualité accessible à tous.
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