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1 octobre 2024 12 h 50 min

Aurore Bergé porte plainte diffamation

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L’ancienne ministre Aurore Bergé a annoncé mardi 1er octobre qu’elle avait porté plainte pour diffamation suite à la sortie du livre « Les Ogres » écrit par Victor Castanet. Ce dernier prétend dans son livre qu’elle avait passé un « accord de non-attaque » avec le syndicat des crèches privées. Dans son enquête publiée chez Flammarion le 18 septembre, Victor Castanet, un journaliste spécialisé dans les enquêtes, met en lumière l’avarice de certains groupes de crèches privées et mentionne un accord conclu entre l’ancienne ministre des familles (juillet 2023 – janvier 2024) et la déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC), Elsa Hervy.

Aurore Bergé a confirmé mardi lors de son passage à Franceinfo que son avocate avait bien déposé une plainte pour diffamation la veille. « Il est inacceptable que mon nom soit entaché, surtout en se basant sur des allégations diffamatoires », a-t-elle affirmé. Elle a déploré que les rumeurs la discréditent plus que ses actions ou la réalité des faits. « J’attends d’être jugée sur la base de mes actions passées. Des actions nettes et précises : j’ai modifié la loi, renforcé la régulation [des grands groupes privés] et augmenté les ressources disponibles », a-t-elle ajouté.

La procédure pour « parjure » est en cours.

Dans son ouvrage, Victor Castanet rapporte des situations où des discussions auraient été tronquées, des phrases auraient été omises, et des mots auraient été modifiés. C’est un problème évident, comme souligné. Les rapports entre Elsa Hervy et la source sont décrits comme purement professionnels. L’interlocutrice des garderies privées, le 21 septembre, a déclaré avoir interagi directement avec Aurore Bergé, tout comme la ministre l’a fait avec d’autres acteurs. Cependant, elle a nié toute forme de « conspiration ».

Suite à la révélation des résultats d’enquête de Victor Castanet, les membres du groupe Ecologiste et Social à l’Assemblée nationale ont appelé à l’activation d’une procédure pour « parjure » contre Aurore Bergé. Ils soupçonnent qu’elle a sciemment omis certaines relations avec les groupes de pression lors d’une enquête sur le modèle économique des crèches. Aurore Bergé a réfuté ces allégations mardi sur Franceinfo. Elle a insisté sur le fait qu’elle n’a jamais menti ou commis de parjure lors d’une enquête, qualifiant ces accusations de « motivées politiquement ».
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