Le matin du lundi 23 septembre, Bruno Retailleau a vécu un moment unique devant l’hôtel Beauvau. Grâce à l’énergie qui émane de lui, on réalise rapidement à quel point il désirait celui : devenir ministre de l’intérieur, marquant ainsi sa première position ministérielle dans sa longue histoire politique. Il dévoile son plan d’action derrière son pupitre, en indiquant que son but principal est de réinstaurer l’ordre à trois différentes reprises, l’associant à la notion de liberté. Cependant, Gérald Darmanin, son précédent compatriote des Républicains semble ignorer sa déclaration, qui semble être une accusation profonde.
Pour retracer les premières apparitions politiques de Retailleau, nous devons s’immerger dans les couloirs obscurs de la politique locale de Vendée. En contexte des élections cantonales le 20 septembre 1988, Alain Rollat étudie les stratégies et trahisons discrètes de la droite locale. Il évoque notamment l’amertume de Gérard Brosset, maire de Mortagne-sur-Sèvre, qui semble irrité envers Philippe de Villiers, pour avoir attiré son collaborateur de valeur, notre Bruno Retailleau, pour le persuader de lui faire face dans l’élection.
Lorsque Bruno Retailleau, un individu doté d’une multitude de diplômes de la capitale et natif du bocage, spécifiquement de Saint-Malô-du-Bois, a fait son apparition, j’étais loin d’être crédule. J’avais même prévu de le faire mon successeur lors du prochain renouvellement cantonal. Cependant, lorsque j’ai vu Bruno et Philippe se fréquenter dans le canton sans me prévenir, j’ai tout de suite compris. Cela m’a profondément blessé. En politique, l’ambition ne sait pas patienter. Par conséquent, Retailleau a choisi de confier son destin à celui qui se transformera en son guide, Philippe de Villiers. Cela ne sera jamais une source de regrets pour lui.
Pourtant, Bruno Retailleau ne fait surface qu’à la date du 29 novembre 1994, dans un bref article qui ne fait que rapporter son élection comme député, suite à une législative partielle. Philippe de Villiers a été forcé d’abandonner son poste à cause de la restriction sur le cumul des mandats. Le journal Le Monde rapporte : « L’élève perpétue la tradition instaurée par le maître. En tant que vice-président du conseil général de Vendée, et suppléant de Philippe de Villiers depuis 1998, Bruno Retailleau a été élu sans difficulté dès le premier tour. »
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