Le samedi 21 septembre, les autorités ont contraint plus de 60 000 résidents du centre du Japon à quitter leurs domiciles suite à des inondations causées par de violentes précipitations. Une personne serait portée manquante à ce jour. Les villes de Wajima, Suzu et Noto, situées dans le préfecture d’Ishikawa, ont été particulièrement touchées, selon les officiels locaux.
Tôt dans la journée, Masaru Kojima du ministère des territoires a déclaré que des inondations ont été observées dans approximativement dix rivières de la région. Trois de ces rivières ont débordé, causant des crues dans les communes voisines. Des évaluations sont en cours pour estimer l’ampleur des dommages subis par les infrastructures et les bâtiments.
Un communiqué du département mentionne que plusieurs édifices à Wajima ont été submergés et des voies de circulation entravées suite à des glissements de terrain. Une habitation a également été victime d’un glissement de terrain, comme indiqué par l’Agence de gestion des incendies et des catastrophes.
L’Agence météorologique japonaise a émis une alerte maximale pour la préfecture d’Ishikawa, mettant en exergue des risques « mortels ». Satoshi Sugimoto, un prévisionniste de l’agence, a signalé que des « pluies torrentielles d’une ampleur inégalée » s’abattaient sur cette région. Wajima et Suzu, parmi les villes les plus fortement affectées par le séisme de magnitude 7,5 du 1er janvier, qui a causé la mort d’au moins 236 personnes au centre du Japon.
La zone continue de se rétablir après cette catastrophe qui a détruit des immeubles, dévasté des voies de circulation et provoqué un incendie majeur. Près de 16 000 résidents des départements voisins de Niigata et Yamagata, plus au nord-est, ont également été évacués, selon l’Agence pour la gestion des incendies et des désastres.
Au Japon, les précipitations ont atteint des niveaux record ces dernières années dans plusieurs régions du pays, entrainant parfois des inondations et des glissements de terrain mortels. Les spécialistes soutiennent que le changement climatique intensifie la fréquence, la vigueur et l’aspect imprévisible de ces phénomènes.
Contribuer
Réutiliser ce contenu
Laisser un commentaire