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21 septembre 2024 16 h 47 min

Festival Monde : soirée en images

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Le danseur talentueux Solal Mariotte, qui a promis de montrer son art au monde en 2024, a revisité son solo Collages/Ravages lors de l’ouverture du festival le vendredi 20 septembre. Ayant pour thématique la virilité et le sexisme dans le domaine de la danse, sa performance a été rythmée par le batteur Lucas Messler. En 2024, Mariotte envisage de collaborer avec la célèbre chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker pour un duo.

En parallèle, en 2019, le Musée de Moscou a offert à l’artiste ukrainienne Olga Dukhovnaya l’occasion de chorégraphier Le Lac des cygnes avec une équipe de trente-deux danseurs, un orchestre et des chanteurs. Cependant, deux ans de pandémie et le conflit en Ukraine ont finalement mis fin à ce projet. Dukhovnaya a donc décidé de condenser le ballet entier dans l’interprétation d’une seule danseuse. Son Swan Lake Solo, présenté lors du festival en duo avec Stanley Menthor, a ému l’audience présente ce vendredi soir. Un geste politique destiné à critiquer l’ex-URSS qui diffusait continuellement Le Lac des cygnes sur toutes les chaînes à chaque décès d’un secrétaire général du parti communiste.

Amina Mezaache, une musicienne passionnée par les voyages et les rencontres musicales, a emmené son public dans un voyage musical avec son groupe de jazz brésilien, Maracuja. Leur musique s’inspire de la richesse culturelle du Brésil, de l’Afrique et du jazz. Pendant leur performance devant le Monument du Monde, les spectateurs sont plongés dans le monde de rêve de la flûtiste. Le concert s’est terminé par une ode à « HP », Hermeto Pascoal, un musicien avant-gardiste brésilien qui est l’une de ses principales inspirations. Le groupe a exploré la musique brillante du Nordeste brésilien, du samba, et du carnaval pour leur album « Vortex », où chaque rythme a sa propre histoire.

La soirée d’ouverture du festival du Monde a connu une fin rythmée avec des basses funky techno du DJ duo Club 2050. Leur set de trois heures a débuté avec une version électro de l’hymne olympique. Olivier Clairouin, chef du service Pixels du journal, et Arthur Nancel, ont cherché à allier écologie et musique afin de concevoir la « fête du futur ». Ils envisagent une fête qui n’entraine pas un lendemain de cuite climatique. A cet effet, Club 2050 offre les bénéfices de ses représentations à des associations œuvrant pour la conservation de l’environnement. Selon eux, mieux vaut enflammer le dance floor plutôt que la planète!

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