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ONU exige fin occupation israélienne

La réunion générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a exhorté, le mercredi 18 septembre, à la cessation de l’emprise israélienne sur les zones palestiniennes « dans un délai de douze mois », mobilisant ainsi un appui global pour le problème palestinien. Cette décision arrive quatre jours avant le début de la « semaine de haut niveau », à New York, amplifiant la contrainte sur Israël dont le Chef du gouvernement, Benyamin Nétanyahou, fait partie des 138 dirigeants annoncés.

La délégation palestinienne à l’ONU a loué, sur le réseau X, une adoption « historique », le texte ayant été adopté par 124 votes pour, 14 contre et 43 abstentions. C’est elle qui a suggéré cette décision « non obligatoire », demandant aussi l’arrêt de nouvelles colonies, la restitution des terrains et possessions confisquées, et la possibilité de retour des Palestiniens déplacés, usant pour la première fois d’un droit acquis en mai. En absence d’obtenir le statut de membre à part entière des Nations unies, les Palestiniens avaient obtenu le droit de proposer au vote leurs propres textes.

Le Hamas a déclaré cette adoption comme une « victoire », tandis qu’Israël a décrit le texte comme « cynique ». Le responsable de la politique étrangère de l’Europe, Josep Borrell, a célébré une décision d’une « grande importance », qui réitère le droit des Palestiniens à l’auto-détermination.

Un texte « audacieux ».

Le troisième chapitre d’une saga qui a commencé bien avant les assauts du Hamas, le 7 octobre 2023, s’est ouvert lorsque la Cour Internationale de Justice (CIJ) a été sollicitée par l’Assemblée générale en décembre 2022. La demande était un « conseil consultatif » « non contraignant » sur les implications légales découlant des politiques et actions d’Israël dans les terres palestiniennes occupées, y compris Jérusalem-Est.

La CIJ en juillet, a alors statué que la présence israélienne était « illégale », exhortant Israël à « mettre fin à son occupation des territoires palestiniens aussi vite que possible ». La responsabilité de fixer les modalités a ensuite été confiée à l’Assemblée et au Conseil de Sécurité. Les Palestiniens ont hâtivement proposé ce texte « ambitieux », qui en empruntant l’opinion de la CIJ, a assuré le soutien des pays désireux de tenir la plus grande juridiction du système multilatéral.

« La Cour regardait pour la première fois l’occupation israélienne dans sa totalité », a souligné l’ambassadeur palestinien auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, lors de l’inauguration des débats mardi 17 septembre. Il a poursuivi en précisant que « l’avis consultatif de la Cour avait démontré qu’il n’y avait aucune ambiguïté sur les faits ou la loi ; mais la loi ne doit pas simplement servir de juge des infractions : elle est là pour empêcher ces transgressions, et quand cela échoue, elle est là pour les sanctionner, pour y mettre fin, pour exiger des comptes, pour assurer la justice.

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