Le mercredi 18 septembre, tôt le matin, la Corée du Nord a lancé une série de missiles balistiques à courte distance, selon des informations de l’armée de la Corée du Sud. Ce lancement représente le second test de missile de ce genre réalisé en une semaine. L’armée sud-coréenne a indiqué avoir « détecté et analysé plusieurs missiles balistiques à courte portée lancés en direction du nord-est vers 6h50 » heure locale (soit 23h50 en France). Face à ces tirs, les forces armées ont renforcé leur surveillance et leur prudence, en partageant activement des informations avec leurs alliés américains et japonais.
Le Japon a également confirmé cette information. De plus, les garde-côtes japonais ont indiqué qu’un des missile s’est abîmé en mer. Ils ont mis en garde les navires, leur demandant de ne pas s’approcher des projectiles tombés mais de les signaler aux autorités.
La semaine précédente, la Corée du Nord avait procédé au lancement de plusieurs « missiles balistiques à courte portée » vers la mer, d’après les déclarations de Séoul. C’était son premier essai d’armement de cette ampleur depuis le début du mois de juillet.
Pour cette année, le nombre de tirs effectués s’élève à des dizaines.
L’armée sud-coréenne a fermement condamné ce lancement de missiles par la Corée du Nord, jugeant cela comme une provocation manifeste mettant sérieusement en péril la paix et la stabilité de la péninsule coréenne.
Selon des spécialistes, les innombrables lancements de missiles effectués par le régime de Kim Jong-un cette année pourraient être en rapport avec les soupçons de fourniture d’armes et de missiles par la Corée du Nord à Moscou pour son conflit en Ukraine. Les puissances occidentales pointent du doigt Pyongyang pour avoir potentiellement fourni des armements à la Russie, une affirmation que cette nation nucléaire nie farouchement.