L’une des manifestations importantes de la crise hospitalière est la pénurie croissante de professionnels médicaux dans les établissements hospitaliers d’année en année, avec de nombreux postes demeurant non attribués. Par combien, exactement? Alors que depuis deux ans, le Centre national de gestion (CNG), l’institution gouvernementale responsable des concours et de la progression professionnelle des praticiens, a cessé d’inclure ce nombre dans ses rapports officiels, le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E) a réussi à obtenir et à compilation de ces informations, au 1er janvier 2024.
Selon leurs estimations, 35% des postes ne sont pas occupés par un médecin en titre (à temps plein et à temps partiel). Ce taux n’a pas changé depuis l’année précédente, mettant fin à une tendance de dégradation sans fin observée au cours des quinze dernières années. En 2008, les postes non pourvus représentaient 20% des postes disponibles dans les hôpitaux. Certaines spécialités sont plus gravement touchées par la situation, comme la psychiatrie, qui a vu sa situation se détériorer davantage, avec seulement 52% de postes pourvus en 2024, comparativement à presque 75% une décennie auparavant.
« Le « choc d’attractivité » tant attendu ne s’est pas produit », déclare le rapport.
Anne Geffroy-Wernet, an anesthesiologist and the president of SNPHAR-E, insists that the situation remains extremely worrisome, although she acknowledges the limitations of this assessment. Unfilled positions are partially filled by contractual physicians. The National Management Center (CNG) has used this as a justification to not release statistics on the matter, claiming it doesn’t have data on contractors. In its annual report in July, it reported that there were 48,552 practicing hospital doctors as of January 1, 2024, an increase of 13.5% over the decade. However, Dr. Geffroy-Wernet points out that being overly reliant on contractors can destabilize hospitals in need of stable teams.
Another issue that has been highlighted is that the number of vacant positions is also dependent on the decisions of hospitals to open positions, guided by institutional strategies or financial challenges, the SNPHAR-E reports. Anne Geffroy-Wernet laments that either way, the promised « attractiveness shock » has not occurred. Geffroy-Wernet and her union have expressed disappointment for months that negotiations with the government to make the profession more attractive aren’t progressing. Neither the 2020 ‘Ségur de la santé’ health plan nor the more technical reform of the hospital practitioner status implemented in 2022 have been able to reverse the situation.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.