Le souverain pontife, le Pape François, se prononce souvent au sujet de la migration et de l’avortement. Il est décevant de constater le rejet des migrants par les sociétés occidentales et la promotion de l’avortement, qu’il qualifie de «meurtre».
Ces deux sujets sont au centre de la présidence américaine et aucun des candidats ne trouve grâce auprès du pape. Suite à un voyage éprouvant en Asie et en Océanie, le pape a critiqué Donald Trump et Kamala Harris pour leurs points de vue sur ces sujets le vendredi 13 septembre.
Il a répondu aux journalistes dans l’avion qui le ramenait de Singapour à Rome après une longue tournée. Au cours de cette tournée, il s’est adressé à des grandes foules en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au Timor oriental et à Singapour. Le leader de l’Église catholique a critiqué l’ex-président Donald Trump pour sa rhétorique dure envers les migrants et la vice-présidente Kamala Harris pour sa défense du droit à l’avortement.
« Le pape parle de lui-même », a répondu la Maison Blanche
Il a déclaré que les deux candidats sont contre la vie, que l’un renvoie les migrants ou que l’autre tue les enfants. Il a déclaré clairement que refuser aux migrants l’opportunité de travailler et de les accueillir est un péché grave.
Il a également souligné qu’il est généralement mauvais de ne pas voter en politique. Il faut voter et choisir le moindre mal. Qui est le moindre mal ? Cette dame ou cet homme ? Il ne sait pas, chacun a sa propre conscience, a ajouté le jésuite argentin de 87 ans.
La déclaration du pape a été personnellement évaluée par Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison Blanche. Elle mentionne que le pape exprime ses propres opinions. De plus, elle a précisé qu’elle n’avait pas discuté avec le président des observations particulières du pape concernant les futures élections.
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