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12 septembre 2024 17 h 47 min

Diffamation Infox Brigitte Macron: condamnations

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En 2021, deux femmes avaient propagé une fausse histoire sur le Web, prétendant que Brigitte Macron était née homme. Cette infox s’est ensuite répandue jusqu’aux États-Unis. Ces deux femmes ont été jugées coupables de diffamation par le tribunal correctionnel de Paris le jeudi 12 septembre. Elles ont reçu une amende de 500 euros avec sursis et ont été ordonnées de verser 8 000 euros à Brigitte Macron et 5 000 euros à son frère, Jean-Michel Trogneux, en dommages et intérêts.

Brigitte Macron n’était pas présente lors du jugement. Elle avait déposé une plainte pour diffamation publique le 31 janvier 2022, ce qui a mené à la condamnation des deux femmes. Cette fausse information avait fait le tour du monde, devenant virale à l’international.

L’avocat de Brigitte Macron, Me Jean Ennochi, a déclaré à la presse que ce verdict n’était pas une victoire, mais plutôt une application normale de la loi. Il a également indiqué que des poursuites étaient toujours en cours, à la fois en France et à l’étranger, en raison de l’écho massif qu’avait eu cette rumeur.

La rumeur en question, qui circule depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, prétend que Brigitte Macron n’est autre que Jean-Michel Trogneux qui aurait changé de sexe.

En 2021, une importante diffusion de théories a été réalisée par deux femmes – la médium Amandine Roy et le soi-disant journaliste autonome Natacha Rey. Au cours d’une longue session d’interview de quatre heures sur YouTube, Roy a interviewé Rey au sujet d’une prétendue supercherie, une fraude, un mensonge d’État, qu’elles ont révélé à leur public.

Elles ont partagé des images de Brigitte Macron et de sa famille lors de l’interview, discuté les opérations chirurgicales qu’elle aurait pu avoir, et ont suggéré qu’elle n’était pas la mère biologique de ses trois enfants. Elles ont également révélé des détails personnels sur le frère de Macron.

Après la sortie de leur vidéo sur YouTube, la propagation de cette désinformation a significativement augmenté, atteignant même une audience internationale, y compris aux États-Unis, où elle a acquis une popularité virale parmi l’extrême droite durant la campagne présidentielle.

Diverses femmes politiques internationales, dont l’ancienne première dame américaine Michelle Obama, la vice-présidente actuelle Kamala Harris et l’ex-Premier ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, ont déjà été victimes de fausses informations de caractère transphobe.
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