L’agence de presse officielle syrienne, SANA, a rapporté que deux individus ont perdu la vie suite à une attaque israélienne sur une voiture dans le Golan sous contrôle de Damas, spécifiquement dans la province de Qouneitra le 12 septembre. Par ailleurs, les interventions d’Israël ont entraîné des catastrophes humanitaires et de santé à Gaza, avec à ce jour 41 118 morts enregistrés par le Ministère de la Santé de l’enclave gérée par le Hamas. Le même communiqué a noté que 34 autres personnes ont été tuées dans les dernières 24 heures et 95 125 blessées depuis le commencement du conflit le 7 octobre.
Israël s’est engagé à éliminer le Hamas suite à son attaque sans précédente dans le sud du pays, entraînant la mort de 1 205 individus, majoritairement des civils, selon le décompte officiel israélien relayé par l’Agence France-Presse.
Un drone a été lancé sur un véhicule en Syrie, faisant deux victimes. Selon SANA, « Deux citoyens ont perdu la vie lors d’une attaque israélienne effectuée par un drone, qui a lancé un missile sur une voiture civile » sur le chemin reliant Qouneitra à Damas. Une source locale de sécurité a déclaré à l’AFP que « deux corps calcinés ont été retirés d’un véhicule visé par une attaque ».
Parmi les deux victimes, l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni mais ayant un large réseau de sources en Syrie, a annoncé la présence d’un militaire.
C’est après des attaques d’une violence extrême, considérées comme le fait d’Israël par Damas, qui ont ciblé le centre de la Syrie durant la nuit de dimanche à lundi, causant la mort de 18 personnes selon les responsables, 27 pour l’OSDH et frappant des zones militaires sensibles de la région de Mesyaf selon une ONG, qu’est survenu ce raid. L’armée israélienne n’a pas réagi immédiatement à l’attaque du jeudi matin.
La frappe perpétrée par Israël sur une école de la Gaza Strip visant l’école d’Al-Jouni située dans le camp de réfugiés de Nousseirat dans le centre de la bande de Gaza, qui a tué 18 personnes selon la Défense civile de la bande de Gaza incluant des membres de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a été condamnée avec grande fermeté par la communauté internationale ce jeudi.
D’autre part, le ministère allemand des affaires étrangères a déclaré ce jeudi que la mort de six employés de l’ONU était « totalement inacceptable ». Le ministère a insisté sur X que « les travailleurs humanitaires ne devraient jamais être des victimes de missiles » et a fait remarquer que « l’armée israélienne a le devoir de veiller à la protection des personnels de l’ONU ainsi des travailleurs humanitaire ».
Le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a exprimé l’importance de la protection des travailleurs humanitaires, en déclarant que le meilleur moyen d’assurer leur sécurité serait un cessez-le-feu soutenu par les États-Unis. « Il est impératif d’assurer la protection des lieux humanitaires, et c’est un sujet que nous continuons de discuter avec Israël », a déclaré M. Blinken lors d’une visite en Pologne.
Une école qui avait été convertie en abri pour 12 000 individus a encore une fois été la cible des attaques aériennes israéliennes aujourd’hui, a exprimé Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU. L’assaut a causé la mort de six collègues de l’UNRWA, a rajouté Guterres, dénonçant que « ce qui arrive à Gaza ne peut pas continuer ». Il a de plus affirmé que « ces transgressions flagrantes du droit humanitaire international doivent s’arrêter immédiatement ».
Par ailleurs, l’objectif de vaccination contre la polio fixé par l’OMS à Gaza semble avoir été atteint, a annoncé Richard Peeperkorn, le représentant de l’OMS dans les territoires palestiniens occupés. Plus de 552 000 enfants ont déjà bénéficié d’une première dose de ce vaccin antipolio et la seconde sera administrée dans environ un mois.
Peeperkorn a exprimé son soulagement face à la participation massive des parents lors de cette campagne de vaccination. En outre, il a exprimé sa gratitude pour le respect des arrêts humanitaires spécifiques à certaines régions lors de la campagne de vaccination.