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11 septembre 2024 19 h 47 min

Cinq morts en Cisjordanie

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Mercredi 11 septembre, un barrage aérien israélien a causé la mort de cinq personnes dans le nord de la Cisjordanie occupée, à Tubas, selon les services de secours palestiniens. Tandis que les forces israéliennes déclarent qu’une opération majeure est actuellement en cours contre des groupes armés soutenus par l’Iran. Ces affirmations demeurent cependant non confirmées par des sources indépendantes.

D’après le Croissant-Rouge palestinien, l’attaque aérienne s’est produite aux alentours de la mosquée Al-Tawhid à Tubas. De son côté, l’armée israélienne déclare mener actuellement une opération d’envergure contre le terrorisme dans les régions de Tubas et Tamoun, précisant qu’un de ses aéronefs a ciblé une cellule terroriste armée.

À la fin du mois d’août, les forces israéliennes ont initié une vaste opération à Tubas, ainsi qu’à Jénine, Tulkarem et leurs camps de réfugiés voisins, où l’activité des groupes armés est considérée comme particulièrement élevée.

Selon les services de santé palestiniens, l’offensive lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre a fait plus de 680 morts en Cisjordanie, y compris les combattants et les civils désarmés. Durant cette même période, environ quarante soldats et civils israéliens ont été tués lors d’attaques menées par des Palestiniens ou lors de confrontations avec des combattants, selon les services de sécurité intérieure israélienne.

De plus, on rapporte qu’un accident d’hélicoptère a coûté la vie à deux soldats israéliens.

L’armée d’Israël a confirmé le décès de deux militaires à la suite d’un accident d’hélicoptère, survenu pendant une mission nocturne visant à secourir un militaire blessé à Rafah, au sud de Gaza. Selon un communiqué officiel, l’accident n’a pas été provoqué par des attaques ennemies. Ce communiqué mentionnait également que sept soldats ont subi des blessures. Avec ces deux morts, le bilan des militaires israéliens tués depuis le début de l’offensive en Gaza le 27 octobre, atteint 344.

Par ailleurs, le Président américain, Joe Biden, a exprimé son outrage et sa profonde tristesse face au décès d’Aysenur Ezgi Eygi, une militante américano-turque tuée lors d’un rassemblement en Cisjordanie occupée, appelant Israël à faire plus pour éviter la répétition de tels incidents. Dans un communiqué, il a jugé inacceptables les tirs qui ont coûté la vie à la jeune militante.

Il a ajouté qu’Israël avait admis sa culpabilité dans le décès d’Aysenur et une enquête initiale a révélé qu’il s’agissait d’une tragique erreur suite à une escalade inutile. Il a exigé des éclaircissements complets à ce sujet. La veille, Biden avait suggéré que la mort de la militante de 26 ans était accidentelle.

L’incident est survenu à Beita, dans le nord de la Cisjordanie occupée, où des protestations hebdomadaires sont organisées contre les colonies israéliennes. L’armée israélienne a admis mardi qu’il était très probable que la militante ait été tuée indirectement et involontairement par les tirs de ses troupes.

La bande de Gaza a signalé 41 084 décès à partir du 7 octobre, selon le ministère de la santé local, géré par le Hamas. De plus, au cours de la dernière journée, 64 individus ont perdu la vie, portant le nombre total de pertes à 41 084. En outre, ils signalent 95 029 blessés.

Ni l’Irak ni l’Iran ne souhaitent que le conflit entre Israël et le Hamas s’étende davantage. Cette information a été affirmée par le Premier ministre irakien, Mohammed Chia Al-Soudani, lors de la visite du Président iranien, Massoud Pezeshkian, qui effectuait son premier voyage à l’étranger.

Concernant l’escalade actuelle dans la région, Mohammed Chia Al-Soudani a mentionné que nombreux échanges ont été axés autour de l’importance de la stabilité, mise en péril par l’attaque de la bande de Gaza. Ils ont tous deux refusé de nombreuses fois l’étendue du conflit et se sont félicités de la position commune des deux pays face à cette attaque.

De plus, le chef du gouvernement avec son invité ont signé quatorze accords afin de renforcer leur coopération et leur lien stratégique. L’Iran, en tant que partenaire indispensable de l’Irak, a une grande influence sur les principaux partis politiques chiites irakiens, incluant les groupes armés, les anciens paramilitaires du Hachd Al-Chaabi, qui font dorénavant partie du dispositif de sécurité. Dans le même temps, le gouvernement irakien continue d’entretenir des relations stratégiques avec son allié américain, particulièrement au niveau militaire.