Après une attente de sept semaines suite aux élections législatives, l’Elysée a finalement désigné un premier ministre. Le choix s’est porté sur Michel Barnier. Ancien négociateur de l’Union européenne pour le Brexit et ex-ministre RPR, puis UMP (maintenant Les Républicains), il succède à Gabriel Attal, nous informe l’Elysée le 5 septembre.
L’annonce du nouveau premier ministre a mis fin à une saga politique qui a duré tout l’été, à partir du vote du 7 juillet. Ce scrutin a placé la Nouveau Front populaire (NFP) en tête dans une Assemblée nationale divisée en trois grands blocs opposés : gauche, centre et Rassemblement national (RN). Les Républicains (LR) se sont retrouvés en quatrième position.
Le roulement des possibles premiers ministres tout au long de l’été, avec leurs divers profils, reflète la tumultuosité de la politique française. Les conflits internes de l’alliance de gauche, la tergiversation incessante du président de la République, divers candidats tels que Clémentine Autain et Ségolène Royal ainsi que Lucie Castets, et les essais infructueux de Karim Bouamrane, Xavier Bertrand et Thierry Beaudet étaient tous parmi les scénarios envisagés. Ils ont cependant tous été éliminés les uns après les autres.