L’Agence France-Presse a annoncé, ce jeudi 5 septembre, que l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille et la Fondation Méditerranée Infection avaient alerté l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) à propos d’une controverse autour d’une nouvelle publication du professeur Didier Raoult, en accord avec une information précédemment dévoilée par Le Point.
Cette alerte intervient suite à l’article paru dans l’édition d’Août 2024 de la revue Acta Scientific Microbiology, co-écrit par Didier Raoult, l’ancien directeur de l’Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, et Philippe Brouqui, un ancien collègue. L’article en question, qui comprend des données sur 1 276 patients atteints de Covid-19 ayant été soignés à l’IHU, certains avec de l’hydroxychloroquine, déclare une fois de plus l’efficacité de ce traitement disputé soutenu par le professeur Raoult.
Selon l’APHM et la Fondation Méditerranée Infection, qui supervisent l’IHU, l’article en question aurait recours à » des informations patient non autorisées et des recherches illégales », d’où leur dénonciation et rejet. L’APHM a expliqué que ce signalement a été effectué dans l’optique d’un « retour à la normalité » à l’IHU suite à la retraite du controversé professeur Raoult.
En novembre 2023, suite à la publication d’une autre controverse du professeur Raoult, l’ANSM avait saisi la justice en raison d’un manque d’autorisations nécessaires. L’ancien directeur de l’IHU et son équipe seraient soupçonnés d’avoir conduit plusieurs études « non réglementaires » lors de l’épidémie du coronavirus SARS-CoV-2 à l’IHU.
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