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5 septembre 2024 16 h 44 min

Blessures des para athlètes

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Selon diverses études épidémiologiques, le taux de blessure des athlètes participant aux Jeux Paralympiques est similaire, voire supérieur, à celui des athlètes normaux participant aux Jeux Olympiques. Ces études portent sur des sportifs qui ont participé aux trois dernières éditions des Jeux Paralympiques à savoir Londres 2012, Rio 2016 et Tokyo 2020.

Les athlètes paralympiques sont exposés à des risques associés à leur handicap ainsi qu’à leur pratique sportive. Un handicap peut se manifester par une déficience, soit une perte de fonction ou de structure psychologique, physiologique ou anatomique.

Le handicap peut être dû à une lésion de la moelle épinière (spinales), souvent traumatique, entraînant une paralysie partielle ou totale des deux membres inférieurs (paraparésie ou paraplégie) ou des quatre membres (tétraparésie ou tétraplégie). Certains athlètes paralympiques sont hémiplégiques, paralysant une ou plusieurs parties du corps sur un côté.

En outre, l’handicap peut être due à une paralysie cérébrale (anciennement appelée infirmité motrice cérébrale), causant des troubles moteurs qui sont la conséquence de lésions cérébrales survenant pendant la gestation, à la naissance, après la naissance ou durant les premiers mois de vie. Ces troubles se manifestent par des déficits moteurs, des perturbations du tonus musculaire et une spasticité (rigidité musculaire). La nature et la gravité de ces troubles dépendent de la localisation et de l’ampleur de la lésion cérébrale.

Nos remarquons aussi l’existence d’un handicap moteur chez les individus de petite taille comme ceux qui sont touchés par la phocomélie. Une anomalie du développement pendant la période de grossesse entraîne une malformation des membres. En effet, les extrémités de ces individus sont formées par des mains et des pieds qui sont directement unis au tronc du corps.

Le handicap peut également être combiné à un défaut visuel ou auditif. Par ailleurs, il existe des para-athlètes qui présentent un plurihandicap ou polyhandicap. Ils subissent alors doublement un handicap, celui moteur et sensoriel, et parfois même cognitif.

Il est donc évident que toutes les catégories de handicap sont présentes aux Jeux paralympiques. Qu’il s’agisse d’athlètes amputés, de blessés de la moelle épinière, de paralysés cérébraux, ou de personnes atteintes de déficits visuels, auditifs et intellectuels.

Les études épidémiologiques axées sur les lésions des parasportifs et des athlètes paralympiques se focalisent principalement sur les sports pratiqués en fauteuil roulant et ceux qualifiés d’« overhead », qui demandent un mouvement sportif au-dessus de la tête et utilisent de manière répétée l’articulation de l’épaule. Dans le sport overhead, la biomécanique implique un mouvement d’élévation de la main au-dessus de la tête pour lancer ou frapper la balle, comme c’est le cas dans le badminton, le volley-ball, le tennis ou le basket en fauteuil. D’autres para sports, tels que la natation, présentent un risque différent pour un athlète amputé des membres supérieurs, en particulier celui de devoir toucher le mur avec la tête lors du virage et à l’arrivée, faute de pouvoir le faire avec les mains.

Dans ces recherches, il est établi que la fréquence des blessures lors des Paralympiques de Londres est indiquée en jours-athlètes. Cet indice épidémiologique est calculé en multipliant le nombre de participants par le nombre de jours de compétition. En outre, le pourcentage d’athlètes blessés est également calculé en divisant le nombre de sportifs blessés par le nombre total de compétiteurs et en multipliant ce nombre par 100.

Les blessures qui se produisent lors des Jeux paralympiques dépendent grandement du type de sport et du niveau de handicap causé par la déficience.

Paralympiques de Londres 2012
La première étude prospective qui examine l’épidémiologie des blessures des para-athlètes, en rappelant la fréquence des blessures pour 1 000 jours-athlètes et le pourcentage d’athlètes blessés, a été réalisée après les Paralympiques de Londres 2012.

Publiée en 2013 dans le British Journal of Sports Medicine, une étude sud-africaine a été menée auprès de 3 565 athlètes de 160 pays sur 164 qui ont participé pendant 14 jours aux Paralympiques de Londres 2012 (11 jours de pré-compétition et 11 jours de compétition sportive) pour un total de 49 910 jours-athlètes.

Il s’avère que la fréquence des blessures lors des Paralympiques de Londres était de 12,1 blessures pour 1 000 jours-athlètes. Les chercheurs ont noté une proportion de blessures de 11,6% pour 100 athlètes en compétition.

Dans les sports paralympiques, on a constaté que les blessures étaient principalement concentrées au niveau des membres supérieurs (35%), en particulier l’épaule qui représentait 17% des lésions, peu importe le genre de handicap. Ceci est compréhensible car la grande majorité des athlètes participaient aux jeux en fauteuil roulant.

En ce qui concerne la fréquence des blessures, 4.3% des compétiteurs ont été blessés durant la phase de préparation aux compétitions, alors que ce chiffre a grimpé à 10.9% lors des jeux. Ainsi, sur la durée totale de cette étude, 15.1% des participants (soit 387 sportifs ayant rapporté 475 blessures) ont été blessés.

Par ailleurs, parmi toutes les blessures signalées, la majorité étaient aiguës (52.2%), ou apparues brusquement sur une lésion préexistante. En somme, 70% des blessures étaient aiguës, et le reste, soit 30%, étaient des lésions chroniques dues à une surutilisation des membres (comme les fractures de stress, la tendinopathie).

Enfin, les lésions les plus fréquentes étaient celles de l’épaule (83 cas, soit une incidence de 2.1 pour 1000 athlètes-jours), du poignet et de la main (59 cas, soit une incidence de 1.5 pour 1000 athlètes-jours), et du coude (40 lésions, soit une incidence de 1.0 pour 1000 athlètes). Tandis que les lésions des membres supérieurs représentaient 41% de toutes les blessures, celles des membres inférieurs constituaient 35% de tous les cas.

Suite à une étude réalisée sur 977 sportifs de 138 nations participant aux épreuves d’athlétisme des Jeux paralympiques de Londres, des scientifiques américains, canadiens, britanniques, sud-africains, allemands et néerlandais ont révélé en 2016 dans le Journal Américain de Médecine du Sport que l’incidence des blessures s’élevait à 22,1 pour 1 000 jours-athlètes lors des dix jours de compétition en athlétisme. De plus, le type de blessures variait en fonction du sport pratiqué et du handicap des athlètes paralympiques.
Par exemple, ceux dont les disciplines sportives exigent de s’asseoir pour lancer sur le terrain ont été plus blessés (23,7% des compétiteurs) que ceux qui participaient aux courses de fauteuils (10,6%). Toutefois, le plus souvent, l’épaule et la clavicule étaient concernées par la blessure dans les deux scénarios (19,3% de toutes les lésions). De plus, les sportifs avec des déficiences visuelles ont connu plus de blessures que ceux souffrant de paralysie cérébrale. Enfin, ces derniers (qui ont une tension musculaire accrue) ont été moins blessés que les sportifs amputés ou ayant une déficience visuelle durant les compétitions sur piste.

Dans une enquête internationale menée sur l’effet des blessures liées à la musculation, une compétition axée sur la force du haut du corps comme le développé-couché, un taux de blessures considérable a été constaté parmi ces athlètes (38 blessures pour 163 concurrents). Cette recherche, publiée en 2016 dans la revue Scandinavian Journal of Medicine and Science in Sports, a révélé une incidence des blessures de 33,3 pour 1 000 jours-athlètes, et 23,3 blessures pour 100 athlètes. La sur-utilisation a été la cause principale des blessures chroniques (61% des cas), avec l’épaule et la clavicule étant les zones les plus touchées (32% des blessures totales), suivies par la poitrine et le coude (13% chacun).

Dans les Jeux Paralympiques d’été de Rio en 2016, une étude sud-africaine a examiné l’épidémiologie des blessures subies par 3 657 athlètes de 78 pays, soit plus de 83% des compétiteurs. Cette étude, publiée en 2018 dans le British Journal of Sports Medicine, a révélé un taux de blessures significatif parmi les para-athlètes, bien qu’il soit inférieur à celui de Londres en 2012 (10 pour 1 000 jours-athlètes, comparé à 12,7 pour 1 000 jours-athlètes). Notamment, le taux de blessures aux Jeux Paralympiques de Rio était presque le double de celui des Jeux Olympiques de Londres, qui était de 5,7 pour 1 000 jours-athlètes.

En totalité, un taux de 12,1% des athlètes paralympiques qui ont participé à cette recherche ont subi des blessures à Rio. Le taux de blessures le plus haut a été enregistré chez les athlètes qui jouaient au football à cinq (22,5 blessures pour chaque millier de jour-athlète), suivi par l’escrime sur fauteuil roulant (15,9 blessures pour chaque millier de jour-athlète), le judo (15,5 blessures pour chaque millier de jour-athlète) et le football à 7 (15,3 blessures pour chaque millier de jour-athlète).

Les blessures étaient généralement plus courantes lors des précompétitions par rapport aux compétitions. L’épaule a été le lieu le plus couramment blessé.

Un incident tragique s’est produit lors des Jeux paralympiques de Rio: un participant est décédé suite à une blessure à la tête durant une course de vélo. En comparaison avec les autres sports, la boccia (un sport qui ressemble à la pétanque et se joue sur un fauteuil roulant, 4,3 blessures pour chaque millier de jour-athlète) et la paranatation (7,1 blessures pour chaque millier de jour-athlète) ont eu le plus bas taux de blessures.

Jeux paralympiques de Tokyo 2020:

Plus récemment, l’incidence des blessures lors des Jeux paralympiques de Tokyo en 2020 (5,8 blessures pour chaque millier de jour-athlète) était inférieure comparée aux Jeux de Londres (12,7 blessures pour chaque millier de jour-athlète) et ceux de Rio (12,1 blessures pour chaque millier de jour-athlète).

Une étude sud-africaine prévisionnelle a examiné l’incidence des blessures parmi 4 403 athlètes de 162 pays lors des Jeux paralympiques de Tokyo sur une période d’environ quinze jours, notamment pendant les trois jours de pré-compétition et les douze jours de compétition. La recherche a identifié 386 blessures chez 352 sportifs, ce qui représente 8 % des athlètes blessés avec une incidence de 5,8 blessures pour 1 000 jours par athlète.
Les disciplines paralympiques les plus susceptibles de causer des blessures à Tokyo étaient le football à 5 (avec 17,2 blessures pour 1 000 jours par athlète), le taekwondo (16 pour 1 000 jours par athlète), le judo (11,6 pour 1 000 jours par athlète) et le badminton (9,6 pour 1 000 jours par athlète). Il semble alors que les nouvelles disciplines paralympiques, le taekwondo et le badminton, soient les plus propices aux blessures aux Jeux de Tokyo.
Le taux de blessures était similaire chez les hommes et les femmes. Les blessures étaient plus courantes lors des sessions d’entraînement (99 blessures chez 95 athlètes) que lors des compétitions (287 chez 269 athlètes). La plupart des blessures étaient localisées à l’épaule, suivies par les mains et les doigts. Dans 35 % des cas, elles ont nécessité un arrêt immédiat de l’entraînement ou de la compétition. Le taux de blessures entraînant un arrêt de la compétition a été plus élevé à Tokyo qu’aux Jeux précédents, avec 35 % comparé à 25 % à Rio.

Selon une recherche récente, le judo et le football à 5 sont les sports qui ont enregistré le plus de blessures lors des Jeux paralympiques de Londres, Rio et Tokyo. Néanmoins, une amélioration a été notée pour certains sports avec une baisse significative du nombre de blessures entre 2016 et 2020. C’est le cas des sports overhead et des sports en fauteuil comme le basket fauteuil, où le taux d’incidence des blessures est passé de 12,8 à 5,1 pour 1 000 athlètes par jour. Un schéma similaire a été observé dans le volley-ball assis, avec un taux d’incident passé de 11.8 à 5 pour 1 000 athlètes par jour entre Londres et Tokyo.

Cependant, les causes exactes de cette baisse des blessures lors des Jeux paralympiques de Tokyo restent incertaines. Certains suggèrent que l’impact de la pandémie de Covid-19, qui a perturbé les entraînements et réduit les interactions sociales, pourrait avoir joué un rôle dans cette réduction du nombre de blessures en minimisant le niveau de stress physique des athlètes avant et pendant les Jeux. La non-présence de public dans les stades, réduisant l’anxiété des athlètes, pourrait également avoir été un facteur contributif.

Il semble que les blessures subies aux Jeux paralympiques de Tokyo aient été plus graves, malgré leur incidence plus faible par rapport à Londres et Rio. Effectivement, parmi les blessures recensées, dix ont été cataloguées comme sévères, interrompant la participation sportive pour une durée s’étalant de 28 jours à trois mois. Des blessures graves ont été notées parmi les pratiquants du taekwondo, cyclisme et volley assis, s’exprimant principalement par des fractures, mais aussi des décollements de rétine, des pneumothorax et des ruptures du ligament croisé antérieur du genou.

Selon une méta-analyse de 2021 publiée dans le British Journal of Sports Medicine, conduite par des scientifiques brésiliens et portant sur 42 études, 40,8 % des para-athlètes souffrent de lésions musculo-squelettiques, indépendamment de leur niveau de compétition. Cela équivaut à un taux d’incidence de 14,3 pour 1 000 jours-athlètes. En résumé, l’épaule est la partie la plus affectée pour les athlètes ne pouvant pas marcher, alors que les membres inférieurs sont les plus touchés chez ceux qui peuvent marcher.

Les informations recueillies lors des Jeux paralympiques à Londres, Rio et Tokyo ont permis d’effectuer des analyses comparatives sur l’incidence des blessures en fonction des sports et des différents handicaps. Alexis Dupuy et son équipe de l’Université Clermont Auvergne ont notamment réalisé une étude, publiée en ligne le 3 juillet 2024 dans l’American Journal of Physical Medicine & Rehabilitation, concluant que les athlètes paralympiques amputés et ceux atteints de lésions de la moelle épinière ou de paralysie cérébrale sont les plus vulnérables aux blessures. Les chercheurs ont examiné en détail les risques de blessures associés aux sports overhead (comme le tennis de table, la natation, le powerlifting et le volley-ball assis) et aux sports en fauteuil (comme l’athlétisme, le basket, le tennis, l’escrime et le rugby).

Lors des Jeux Paralympiques de Paris 2024, plusieurs athlètes se sont blessés, dont la britannique Kadeena Cox. Âgée de 33 ans, la double championne paralympique de cyclisme a subi une chute lors de la finale du contre-la-montre, témoignant sur Instagram de la cruauté du sport et de la sclérose en plaques qui affecte sa carrière. Déséquilibrée au départ, Kadeena Cox n’a pas pu prendre de la vitesse et est finalement tombée quelques secondes après le début de la course, se blessant sur la piste du vélodrome.

Au cours de son match de moins de 76 kg contre Alexis Kennedy Blades des États-Unis, la lutteuse roumaine Catalina Axente, double médaillée de bronze aux championnats d’Europe de 2020 et 2023, a été soulevée puis retombée brutalement sur sa tête, précisément au niveau de ses cervicales. Suite à cette chute, elle est restée allongée sur le sol avant d’être rapidement prise en charge par les secours qui l’ont immobilisée et lui ont mis une minerve.

Bopha Kong, taekwondoïste français de 43 ans amputé des deux avant-bras, a continué à se battre malgré une rupture des ligaments croisés de son genou droit subie un mois avant la compétition. Au cours de son match de repêchage pour la médaille de bronze, il a flanché en tenant son genou avec ses moignons.

A cause d’une blessure, le paracycliste canadien Mike Sametz a dû abandonner les Jeux. Quelques jours avant, le para-athlète de 28 ans avait été victime d’un accident lors d’un entraînement sur la route. Le médaillé des Jeux paralympiques de Rio 2016 était sur le point de faire son comeback après avoir dû renoncer à ceux de Tokyo à cause d’une blessure.

La deuxième partie de cette note de blog sera publiée demain, vendredi 6 septembre.

(Vous pouvez suivre Marc Gozlan sur X, Facebook, LinkedIn, Mastodon, BlueSky, et son autre blog ‘Le diabète dans tous ses états’, dédié aux multiples aspects du diabète – déjà 70 posts).

Pour plus d’informations :

Dupuy A, Goosey-Tolfrey VL, Webborn N, et al. Overhead and Wheelchair Sport-related injuries in Para Athletes: Interplay between disability and sport specific factors. Am J Phys Med Rehabil. 2024 Jul 3. doi: 10.1097/PHM.0000000000002547.

Dans une étude sur l’athlétisme en fauteuil roulant de haut niveau, Preville-Gendreau et ses collègues ont observé un spectre et des schémas de pathologies de l’épaule via l’IRM. Un autre travail signé Pinheiro LSP et al. rapporte des données sur l’épidémiologie des problèmes de santé chez les para-athlètes brésiliens durant une saison. Par ailleurs, Helmich I et son équipe ont mis en évidence les conséquences neuro-comportementales des impacts répétitifs à la tête chez les para-nageurs. Une autre étude réalisée par Weith M et al., se penche sur l’épidémiologie des blessures et maladies chez les joueurs d’élite de basketball en fauteuil roulant au cours d’une saison entière. Enfin, des recherches menées par Soligard T et al., Steffen K et al., se sont concentrées sur les blessures et maladies dans le cadre des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 et des cinq derniers cycles des Jeux paralympiques d’été et d’hiver, respectivement. Ils ont notamment relevé un fardeau élevé de maladies parmi les para-athlètes norvégiens de 2012 à 2020.

Selon les recherches de Pinheiro LSP, Ocarino JM, Madaleno FO, et al., une revue systématique avec méta-analyse et recommandations GRADE a été menée sur la prévalence et l’incidence des blessures chez les athlètes para-athlètes. Cette étude a été publiée dans le British Journal of Sports Medicine en décembre 2021 (volume 55, numéro 23, pages 1357-1365).

Dans une autre étude portant sur les athlètes paralympiques, Fagher K, Dahlström Ö, Jacobsson J, et al. ont examiné la prévalence des blessures et des maladies liées au sport. Leur recherche a été publiée dans le magazine PM R (volume 12, numéro 3) en mars 2020.

Hollander K, Kluge S, Glöer F, et al. ont mené une étude de cohorte prospective sur l’épidémiologie des blessures pendant les Championnats du Monde de Basket-ball en fauteuil roulant de 2018. Leur travail a été présenté dans le Scandinavian Journal of Medical Science in Sports en janvier 2020 (volume 30, numéro 1).

Derman W et ses collègues ont observé un taux élevé de blessures avant la compétition pendant les Jeux Paralympiques d’été de Rio 2016. Leur étude de cohorte prospective a été publiée dans le British Journal of Sports Medicine en janvier 2018 (volume 52, numéro 1).

Dans une autre étude prospective, Soligard T, Steffen K, Palmer D, et al. ont étudié l’incidence des blessures et des maladies liées au sport lors des Jeux Olympiques d’été de Rio de Janeiro 2016. Ils ont examiné un échantillon de 11274 athlètes provenant de 207 pays.

Enfin, une analyse de 1411 jours-athlète a été menée par Willick SE, Cushman DM, Blauwet CA, et al sur l’épidémiologie des blessures dans le powerlifting lors des Jeux Paralympiques de Londres 2012. Leurs résultats ont été publiés dans le magazine Scandinavian Journal of Medicine Science in Sports en octobre 2016.

Webborn N, Cushman D, Blauwet CA et d’autres ont étudié l’épidémiologie des blessures dans le football aux Jeux Paralympiques de Londres 2012. Dans une autre étude portant sur les Jeux paralympiques d’hiver de Sotchi 2014, Derman W, Schwellnus MP, Jordaan E et d’autres ont noté une incidence élevée de blessures. Blauwet CA, Cushman D, Emery C et d’autres ont réalisé une étude prospective sur le risque de blessures dans l’athlétisme paralympique aux Jeux Paralympiques de Londres 2012, en notant que le risque variait en fonction du handicap et de la discipline sportive. Webborn N et Emery C ont réalisé une étude descriptive sur l’épidémiologie des blessures dans le sport paralympique. Derman W, Schwellnus M, Jordaan E et d’autres ont examiné les maladies et les blessures chez les athlètes pendant la période de compétition aux Jeux Paralympiques de Londres 2012, et ont développé et mis en œuvre un système de surveillance basé sur le web pour le personnel médical des équipes. Enfin, Willick SE, Webborn N, Emery C et d’autres ont étudié l’épidémiologie des blessures aux Jeux Paralympiques de Londres 2012.

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