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3 septembre 2024 4 h 09 min

« Avion du Président Maduro saisi par US »

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Le dernier développement dans le conflit entre les États-Unis et le Venezuela a vu les autorités américaines confisquer l’aéronef du président vénézuélien, Nicolas Maduro, le lundi 2 septembre. Cela découle de prétendues violations des sanctions américaines. Le Dassault Falcon 900EX a été intercepté en République dominicaine et déplacé vers la Floride.

Le ministère de la justice américain a indiqué que l’avion aurait été acquis illégalement pour 13 millions de dollars via une entreprise fictive, et ensuite envoyé en secret hors des États-Unis pour être utilisé par Nicolas Maduro et son entourage. Cette information a été divulguée par le ministre de la Justice, Merrick Garland.

En août 2019, sous la présidence de Donald Trump, une ordonnance interdisant toute transaction américaine avec une personne agissant soit directement ou indirectement pour le gouvernement du Venezuela avait été mise en place.

Cette confiscation arrive alors que les États-Unis et de nombreux autres membres de la communauté internationale contestent la validation de la réélection de Nicolas Maduro par la Cour suprême du Venezuela. Les opposants soutiennent qu’ils ont gagné l’élection de fin juillet.

Un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a déclaré que cette confiscation est un pas important pour que Maduro subisse les conséquences de sa mauvaise gestion. Il a également accusé Maduro et son équipe d’avoir truqué l’élection présidentielle de juillet et de mener une répression à grande échelle pour garder le pouvoir par la force.

En mars 2020, des accusations avaient été portées par le département de la justice des États-Unis contre Nicolas Maduro, le président socialiste du Venezuela et d’autres hauts fonctionnaires vénézuéliens. Une récompense de jusqu’à 15 millions de dollars avait été proposée pour toute information menant à l’arrestation de Maduro, qui est au pouvoir depuis 2013. L’accusation stipulait que Maduro et d’autres responsables se seraient associés aux Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) dans le but de submerger les États-Unis avec de la cocaïne.