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2 septembre 2024 16 h 06 min

« Situation Proche-Orient: Décès Liban, Grève Israël »

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Voici un récapitulatif de la situation hier. Depuis le lancement de la guerre entre Israël et le Hamas, le groupe islamiste palestinien, en octobre, un échange continu de tirs à la frontière a lieu entre Hezbollah libanais et Israël, ce dernier affirmant ainsi son soutien à son allié palestinien.

D’après les chiffres du ministère de la santé du gouvernement du Hamas, intrinsèquement impossibles à vérifier, l’agression en bande de Gaza aurait causé au moins 40 786 décès palestiniens depuis le commencement de la guerre contre Israël. Dans les dernières 24 heures, pas moins de quarante-huit individus ont perdu leur vie, selon un communiqué du ministère. Cette guerre a également provoqué la mort de 1 199 habitants israéliens, principalement des civils, d’après le calcul effectué par l’Agence France-Presse (AFP) à l’aide de données officielles.

De plus, deux individus ont trouvé la mort dans un véhicule de l’ONU au Liban. En effet, deux personnes ont été victimes d’une frappe israélienne qui a pris pour cible leur véhicule à Naqoura, au sud du Liban, lundi 2 septembre, d’après le ministère de la santé, sans toutefois préciser s’ils étaient des civils. L’Agence Nationale d’Information (ANI) a rapporté une frappe de drone sur la route de Naqoura, sans pour autant fournir plus de précisions.

La voiture ciblée appartenait à une société de nettoyage sous contrat avec la force des Nations unies pour le maintien de la paix au Liban (Finul), déployée à la frontière israélienne, a indiqué une source de sécurité qui a demandé à rester anonyme. Les deux victimes comprenaient un employé de la société et son cousin, tous deux natifs de Naqoura. Le cousin, vivant dans un pays africain, était venu au Liban deux jours plus tôt. Selon la chaîne de télévision Al-Manar, affiliée au Hezbollah, les décédés à Naqoura étaient des civils. Un photographe de l’AFP a signalé avoir vu la voiture brûlée.

L’ONU signale qu’en raison des échanges de tirs transfrontaliers, plus de 110 000 personnes ont été déplacées dans le sud du Liban. Ces affrontements ont entraîné la mort de 609 personnes, dont une majorité étaient des combattants du Hezbollah et 132 civils, comme le démontre un décompte de l’AFP. Du côté israélien, l’armée a confirmé la mort de 24 soldats et 26 civils.

En Israël, le syndicat Histadrout a appelé à une grève pour réclamer la libération des otages. Le mouvement de grève mené pour augmenter la pression sur le gouvernement afin d’obtenir la libération des otages détenus à Gaza a été suivi de façon variable lundi midi. Le syndicat avait lancé un appel dimanche pour une « grève générale », suite à de grandes manifestations protestant contre l’annonce du décès de six otages capturés par le Hamas dans la bande de Gaza et abattus « à bout portant », selon le ministère de la santé israélien.

De nombreuses villes majeures telles que Tel-Aviv et Haïfa, ont adhéré à une grève, indiquant que les services municipaux seraient fermés lundi. Des contrariétés ont été observées à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, où les vols au départ ont repris partiellement à 9 heures après une interruption complète de deux heures. Cependant, plusieurs municipalités, y compris celle de Jérusalem, n’ont pas adopté la grève.

Une campagne de vaccination contre la poliomyélite a été menée à Gaza dans le cadre d’une « pause humanitaire » circonscrite et temporairement limitée visant à permettre à l’ONU une intervention facilitée. Conformément aux données transmises par l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, 87 000 enfants ont été vaccinés jusqu’à présent, selon l’Organisation mondiale de la santé. L’ambition est de vacciner plus de 640 000 enfants de moins de dix ans, suite à la confirmation du premier cas de poliomyélite dans les territoires palestiniens depuis 25 ans.

Malheureusement, dans le reste du territoire, les bombardements israéliens et les conflits n’ont pas diminué. Lundi, des attaques aériennes ont causé la mort d’au moins sept personnes dans la ville de Gaza et de six autres dans les camps de réfugiés d’Al-Boureij et de Nousseirat, selon des responsables des services de santé. Les factions armées du Hamas et du Jihad islamique ont signalé des combats dans toute la bande de Gaza.

La guerre a entraîné une catastrophe humanitaire et sanitaire, dispersant presque tous les 2,4 millions de résidents. L’ONU stipule que la majorité des victimes sont des femmes et des enfants.

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