Des « arrêts humanitaires » dont les détails restent flous, sont censés commencer, dimanche 1er septembre, pour favoriser l’immunisation massive contre la poliomyélite dans la bande de Gaza, où on a récemment confirmé le premier cas chez un nourrisson de 10 mois.
Cette opération, annoncée par Israël et le gouvernement du Hamas à Gaza, a pour objectif de procéder à la vaccination de plus de 640 000 enfants de moins de 10 ans dans le territoire palestinien en état de siège et dévasté par près de onze mois de conflits.
Les vaccins pour lutter contre cette maladie ont été distribués dès le samedi. Cependant, c’est seulement ce dimanche que la campagne à Gaza a officiellement démarrée, là où la poliomyélite avait pourtant été éliminée il y a vingt-cinq ans. Environ 1,2 million de doses du vaccin nOPV2, qui se prend par voie orale via deux gouttes, ont été expédiées par l’ONU. La deuxième dose du vaccin doit être prise quatre semaines après la première.
Jeudi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait signalé qu’Israël avait accédé à une série « d’interruptions humanitaires » de trois jours chacune dans le centre, suivi du sud et du nord de la bande de Gaza. Réfutant « les rapportages mentionnant un armistice général» pour faciliter cette campagne de vaccination, le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré qu’Israël « n’autorisera[it] que un corridor humanitaire ».
Les autorités israéliennes ont précisé que les vaccins seraient délivrés de 6 heures à 14 heures de dimanche à mardi dans le centre du territoire, là où le premier cas de poliomyélite – chez un nourrisson de 10 mois – a été confirmé.
Elles ont également indiqué qu’une campagne de vaccination de trois jours aurait lieu, suivant les mêmes plages horaires, d’abord dans le sud, puis dans le nord de la bande de Gaza, où presque tous les 2,4 millions de résidents ont été déplacés à ce jour. La situation, exacerbée par des infrastructures routières endommagées et des déplacements de population, a conduit l’ONU à envisager une journée supplémentaire de campagne dans chaque région. L’ONU a souligné que pour éviter une épidémie, une couverture vaccinale d’au moins 90% doit être atteinte à chaque étape de l’initiative.
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