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31 août 2024 8 h 11 min

« Trump: Contradictions sur droits reproductifs »

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Le programme prévoyait une « discussion au bord du feu » avec Donald Trump. Cependant, le 30 août, dans un grand hôtel de Washington, il n’y avait ni flamme ni chaleur, bien que l’auditoire ait été clairement en faveur du candidat républicain. L’auditoire était formé de délégués de l’organisation conservatrice Moms for Liberty, qui se présente comme un défenseur des droits parentaux contre ce qu’elle considère comme une tentative d’endoctrinement par l’école publique.

La conversation, dirigée par la fondatrice de l’organisation, Tiffany Justice, qui a montré beaucoup de considération pour Trump, a été ponctuée de plusieurs déclarations exagérées et controversées de Trump, qui semblait épuisé. Il l’a qualifiée Kamala Harris d’ « individu déficient » et de « marxiste intégrale ». Il a attribué la mort de treize soldats américains, tués dans un attentat à Kaboul lors du retrait d’Afghanistan, à Joe Biden. Il a déclaré que les migrants « polluent notre pays ».

Loin de se focaliser sur les préoccupations principales de Moms for Liberty – les valeurs familiales, la religion, le wokisme, les enseignants prétendument nuisibles pour leurs enfants – Donald Trump a davantage choisi de revisiter sa carrière politique avec emphase, de raconter de manière répétée ses anecdotes préférées, et d’imiter longuement Elon Musk. Il a toutefois évoqué brièvement la question transgenre, obsession majeure de l’organisation, en déclarant : « C’est incroyable, cette histoire de transgenre. Votre enfant va à l’école, puis rentre à la maison après quelques jours et a subi une opération. L’école décide ce qui se passera pour votre enfant. » Se prétendant en faveur des « droits parentaux » et décrivant les républicains comme « le parti du bon sens », Donald Trump a cependant négligé de mentionner sa principale proposition, à savoir l’élimination du département de l’éducation.

Son rêve? Promouvoir une politique nataliste.

The former president has always found it uncomfortable to address certain issues, especially beyond his barroom jibes about how women’s sports are marred by the inclusion of men. He’s more comfortable discussing immigration, crime, or inflation. During the primaries, he left the spearheading of the cultural war against wokeism to Ron DeSantis, the Florida governor. However, in the current electrifying presidential campaign, two family visions are clashing disastrously for Donald Trump, who has been struggling lately.

Kamala Harris and Tim Walz present a consensual first vision based on right to diversity and freedom, the respect of love and privacy, without the local or federal government intending to govern women’s bodies. Contrarily, the second vision is less advocated by Donald Trump and more by his running mate, JD Vance. It’s a sepia portrayal of the American family, emphasizing a traditional core between a man and a woman, whose ultimate goal (the only possible fulfillment) demand having children.

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