Selon une déclaration faite par la maire de Paris, Anne Hidalgo, à Ouest France dans une interview publiée le samedi 31 août, les anneaux olympiques resteront en place sur la Tour Eiffel bien après les Jeux paralympiques. « Comme la décision est de ma compétence en tant que maire de Paris, et que j’ai le feu vert du CIO, les anneaux demeureront sur la Tour Eiffel », a confirmé l’officielle socialiste. Elle a également évoqué que de nouveaux anneaux, « plus larges mais plus légers », remplaceront ceux qui y sont actuellement fixés, étant donné que ceux accrochés au début du mois de juin sont « trop pesants » pour « résister durablement ».
Anne Hidalgo a également exprimé le désir d’installer le long de la rue de la Chapelle, un « endroit symbolique » du 18e arrondissement de Paris, les statues des dix femmes françaises qui sont apparues sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Elle mentionne que « c’est une avenue importante qui conduit à Saint-Denis et à la basilique des rois de France », ajoutant qu’elle a discuté de cette idée avec Tony Estanguet, qui la trouve excellente.
Bien qu’elle espère également que la vasque olympique, un « élément essentiel des Jeux de Paris », demeure au jardin des Tuileries, elle atteste que cette résolution dépend du président de la République, puisque le site est une propriété de l’Etat.
En ce qui concerne l’accessibilité du métro à Paris, la dirigeante de la ville exprime son soutien à une refonte totale du système. Cependant, elle met en évidence les coûts élevés associés à sa rénovation, qui nécessiteront des revenus publics supplémentaires. « Je suis prête à contribuer à l’effort collectif même si le transport relève premièrement de la juridiction de l’Etat et de la Région, mais je ne dispose pas des fonds nécessaires pour financer un tiers de ce projet colossal », souligne-t-elle.
Peu après le début des Jeux paralympiques, le 28 août, elle affirme avec satisfaction que « les Français sont redevenus passionnés par Paris » en raison de cet événement. « Paris ne sera plus jamais la même », dit-elle, en faisant référence, entre autres, à la natation en eau libre dans la Seine, qui devrait être approuvée sur le bras Marie, à Bercy, ou celui de Grenelle d’ici l’été 2025. Contribution.