Dans les débuts de l’offensive initiée par la ville de Kiev dans la région russe de Koursk, l’initiative a reçu de nombreux applaudissements. Cependant, pour la population ukrainienne résidant à proximité de la frontière, le conflit est devenu une source de terreur en raison des représailles subies. Le photographe du « Monde », Adrien Vautier, a documenté le quotidien des volontaires militaires et des civils en pleine tension de guerre.
Avant l’engagement militaire ukrainien en Russie, les habitants de la région de Soumy en Ukraine avaient remarqué une agitation inhabituelle et une augmentation du nombre de convois militaires sur les voies forestières, proches de la frontière avec la région de Koursk. Malgré ces signes avant-coureurs, personne, qu’il soit Ukrainien ou Russe, n’avait anticipé que les soldats de Kiev traverseraient la frontière pour pénétrer sur le territoire russe à l’aube du 6 août. Les soldats vétérans déployés dans la zone n’ont été informés de la mission qu’à la veille de l’opération, l’information ayant été gardée secrète.
La ville de Soumy est rapidement devenue un lieu de transit pour des milliers de militaires ukrainiens, qui défilaient à une vitesse effrénée dans des véhicules et des blindés, chacun d’eux marqué d’un triangle blanc, un symbole de l’offensive. Pour un pays qui a été envahi et bombardé régulièrement depuis février 2022, cette invasion du territoire russe semble venger leur nation. Les photos de soldats marchant sur les drapeaux ennemis, paradant dans les villages russes ou capturant des prisonniers de guerre ont été largement diffusées sur les médias sociaux. Les enfants saluent en agitant des drapeaux ukrainiens sur la route menant à la frontière.
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