« Le président Thierry Donard a prononcé ces mots, « Monsieur Plaza n’est-il pas présent ? » Stéphane Plaza, la star bien-aimée de M6, était attendue devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, mercredi 28 août, pour répondre à des accusions de « violences habituelles physiques et psychologiques sur concubine », commises de 2018 à 2022 à l’encontre de deux de ses ex-compagnes.
Ces dernières l’accusent d’insultes et de menaces, et l’une d’entre elles affirme avoir reçu des coups ayant entraîné la fracture d’un doigt et la luxation de deux autres. Lors de l’ouverture de l’audience, mercredi après-midi, les deux femmes étaient présentes sur la première rangée droite. Cependant, Stéphane Plaza, qui aurait dû être sur la première rangée gauche, n’était pas là.
L’animateur télé de 54 ans, figure dominante dans le classement des personnalités favorisées par les Français, a envoyé au tribunal une demande de dispense de comparution. Dans cette lettre du 23 août, que le tribunal n’a reçue que la veille de l’audience, Plaza mentionne « une grave détérioration de [son] état de santé due à la diffamation médiatique à [son] encontre pendant près d’une année, qui s’est intensifiée ces dernières semaines ».
Une déclaration de sa psychologue est annexée à cette lettre, confirmant que Plaza est son patient depuis mars, date à laquelle son cas a été renvoyé au tribunal. Elle insiste sur « l’état psychologique très délicat » de son patient, sa « grande anxiété », ses « idées sombres » et ses « troubles du sommeil ». « Sa présence à son procès ne m’apparaît pas comme une bonne idée », écrit-elle, en évoquant un risque de « décompensation psychologique » et recommande une « hospitalisation dans un environnement protégé ».
L’absence de Plaza est perçue par certains comme un « manque de courage ».
La patience du juge en chef, du procureur et des plaignants a été éprouvée par les deux recours constitutionnels de dernière minute introduits par la défense, causant une perte de temps de trois heures pour tous. Ils n’ont pas l’air particulièrement ravis de ce dénouement inattendu.
L’avocate de l’accusé absent, Hélène Plumet, insiste que monsieur Plaza aurait voulu être là, « mais son état mental était notre priorité ». Elle critique les nombreuses publications de Mediapart – le premier média à rapporter l’affaire en septembre 2023 – accusant le site de « harcèlement » et alléguant que son client a été la cible d’une « tentative de chantage financier » de la part d’une ex-partenaire ces dernières semaines. « Monsieur Plaza est disposé à se présenter en cour dans un environnement serein », rassure son autre défenseur, Carlo Alberto Brusa. Il nie toute tentative de retarder la procédure et propose plutôt une nouvelle convocation « dans quelques mois, pour permettre sa remise en forme ».
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